Bill Clinton est toujours très populaire, surtout chez les démocrates. On se demande même parfois si ce n’est pas lui qui briguerait un troisième mandat.
L’ancien président a commencé son discours de manière directe en énumérant les raisons pour lesquels il fallait nommer Barack Obama comme candidat et pour lesquels il fallait qu’il soit le prochain président des Etats-Unis : “I want to nominate a man who’s cool on the outside… but who burns for America on the inside”.
Il a ensuite lancé quelques salves contre les Républicains en opposant deux manières de pensée : la coopération et la collaboration plutôt que la compétition ou le conflit, la solidarité plutôt que l’individualisme : We believe that “We’re all in this together” is a far better philosophy than “You’re on your own.”
Mais ce n’est pas pour autant qu’il hait les Républicains et lance un appel aux républicains « raisonnables » ou plutôt appel de ses vœux le retour de ces républicains qui sont désormais sous influence des extrémistes. Et de rappeler les actions de présidents républicains qui sont tout à fait louables : Eisenhower, Reagan et même Bush.
Les démocrates ne comprennent rien à l’économie. Une affirmation appuyée de deux chiffres : en 52 ans, les républicains ont été au pouvoir 28 ans et les démocrates 24. Sur cette période, 66 millions d’emplois privés ont été créés : 42 pendant des mandats de démocrates, 24 pendant des mandats de démocrates. Alors ? Pourquoi : « la pauvreté, la discrimination et l’ignorance restreignent la croissance ».