Dans la série “La Chambre des représentants est formidable”, le troisième épisode commençait avec la candidature de Scylla Jim Jordan (cf éditorial de la semaine dernière) pour décrocher le “gavel”. Au premier tour, le représentant d’Ohio, président de la commission judiciaire, essentiellement occupé à faire le lien entre les affaires troubles de Hunter Biden avec Joe Biden, son père, pour engager une procédure d’impeachment contre ce dernier, n’a pas réussi à réunir les 217 voix pour être élu. Une vingtaine d’irréductibles républicains lui barrant la route pour accéder au fauteuil. Qu’à cela tienne, son prédécesseur avait mis 15 tours pour être élu, donc il pouvait tenter sa chance à nouveau. Sauf qu’au deuxième tour, il collectait encore moins de voix qu’au premier, et la voie vers le Speakership s’avérait compromise. D’ailleurs, après ce nouvel échec, le groupe des républicains ne lui accordait plus son soutien pour un troisième tour. La Chambre des représentants des Etats-Unis est à l’arrêt sans réelle solution. La nature ayant horreur du vide, une douzaine de candidats explorent la possibilité de se présenter. Il n’est pas impossible qu’un de ces candidats réunissent l’adhésion du groupe, mais rien n’est moins sûr, tant le mode de fonctionnement du parti républicain est devenu imprévisible. Le “government shutdown” se rapproche dangereusement…
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