Qui aurait pu prétendre que Donald Trump pourrait être en mesure de gagner l’investiture des Républicains ? Et pourtant c’est ce à quoi on assiste. Le candidat de la vulgarité, de l’outrance et de l’improvisation déjoue tous les pronostics, tous les avis… Il a le vent en poupe. Plus il en fait et plus il séduit.…
L’Etat de Caroline du Sud est régi par la règle du « winner takes all » selon laquelle le candidat qui vient en tête gagne tous les délégués. De fait avec ses 32 %, Donald Trump récupère les 44 délégués. Au total, Trump est largement en tête en termes de délégués 61 mais rien n’est joué car le nombre de délégué pour remporter les primaires il faut en collecter 1237. Donc la route est longue.
Le Super Tuesday (le 1er mars) qui se profile sera évidemment une étape importante car ce seront 661 délégués qui seront répartis en grande partie selon le mode proportionnel ce qui atténuera les victoires.
Le fait majeur suite à cette Primaire de Caroline du Sud est l’abandon de Jeb Bush, l’un des soutiens de l’establishment GOP mais pas de tous. Mais franchement, il aurait été plutôt anachronique qu’un frère succède à son père, puis à un autre frère. Une situation qui aurait relevé plutôt du népotisme que de la démocratie. Jeb Bush avait dû essuyer de nombreuses attaques de Donald Trump qu’il avait du mal à encaisser et surtout à retourner à son envoyeur.
Les résultats des primaires font les effets côté républicains : les candidats doivent face à la dure réalité. Chris Christie et Carly Fiorina ont tiré les leçons des deux premières échéances électorales (ci-dessous les résultats des Républicains dans le New Hampshire) : Chris Christie finissant à la 6e place juste devant Carly Fiorina. Ben Carson qui…
Les médias s’évertuent à faire comme s’il s’agissait d’une énorme surprise alors que les résultats des Primaires du New Hamsphire sont assez conformes aux sondages.
Côté républicains, le milliardaire Trump a gagné comme prévu avec une avance assez confortable, 34 %, près de 20 % de plus que le deuxième. La surprise vient de la montée…
Avoir été président serait évidemment la meilleure expérience pour l’être à nouveau. C’est d’ailleurs ce que répètent à l’envi les soutiens de Nicolas Sarkozy dans sa nouvelle course à l’Elysée, même si celle-ci n’a pas été encore officiellement annoncée. C’est par définition une situation assez rare et qui tourne un peu à la tautologie et…
Les primaires sont un marathon qu’il faut courir comme un sprint. Et dès la sélection par le parti démocrate et le parti républicain, les deux candidats doivent se lancent dans la course à l’élection générale.
Après l’Iowa qui a révélé quelques surprises, Sanders talonnant Clinton et Ted Cruz relegant Trump loin à la deuxième place et un surprenant troisième plutôt bien placé Marco Rubio, c’est le New Hampshire entre en scène mardi prochain.
Le petit Etat du New Hamspire (1,3 millions d’habitants) devrait, si l’on en croit les sondages, remettre Trump en tête chez les Républicains. Mais une surprise n’est pas à éliminer.
Côté démocrates, Bernie Sanders devrait gagner assez largement même si son avance à tendance à s’effriter. Le nombre de délégués est assez faible et l’enjeu est encore assez symbolique. La position assez favorable de Bernie Sanders s’explique simplement le fait que le New Hampshire jouxte le Vermont dont Bernie Sanders est un des deux sénateurs, il « joue » donc presque à la maison.
Les sondages ne sont pas une science exacte. Les premiers caucus de l’Iowa le rappelleront à certains candidats. Il faut dire qu’il n’est pas chose facile de procéder à des sondages dans cet état rural de 3 millions d’habitants avec en plus ce système d’un autre âge que semble les Caucus.
Côté républicains, Marco Rubio est…
C’est donc la première étape de la longue course aux primaires qui concernent cette année les démocrates et les républicains. Tous les 4 ans, l’Iowa attire l’attention de tous les médias américains et remet au goût du jour son principal titre de gloire de lancer les primaires des élections présidentielles américaines.
Côté démocrates, Hillary Clinton va…
Donald Trump aime provoquer avec des phrases et des formules chocs. Il égrène sa campagne par des saillies plus atroces les unes que les autres. Les Editions du Cherche Midi avaient publié Les Amuse Bush, le prédisent qui vous parle. Elles pourraient éditer un nouveau volume sous le titre les « Trumperies de Donald ». La dernière en date (s’il n’y en a pas eu une depuis), suite aux tragiques attentats de Paris et de San Bernardino en Californie, est celle où il déclare qu’il faut interdire l’entrée aux Etats-Unis à tous les musulmans (“total and complete shutdown of Muslims entering the United States.”). Parmi ses autres saillies subtiles dont Donald nous a gratifié citons celle où il affirme que : « Quand les deux tours se sont effondrées le 11 septembre 2001, j’ai vu à Jersey City des milliers et des milliers de personnes se réjouir de voir les deux tours s’écrouler. Des milliers de personnes s’en sont réjouis, répète-t-il, les qualifiant comme des arabes » (Trump’s outrageous claim that ‘thousands’ of New Jersey Muslims celebrated the 9/11 attacks).
Suite à ces déclarations, les concurrents de la Primaire républicaines ont certes pris leur distance avec le milliardaire de la construction mais ils ont également pris leur part mais y sont allés également de leur petite formule, certaines tout aussi outrancières.
Les clichés ont la vie dure. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils existent, construits lentement au fil du temps comme autant de strates déposées par les différentes époques historiques. Qu’est-ce que symbolisent mieux les Français que le béret et la baguette ? Parfois, le cliché colle toujours à la réalité. La baguette reste toujours un élément majeur…