En 1962, dans la lutte acharnée avec l’URSS dans la conquête Spatiale, John Kennedy avait lancé un défi en affirmant que les Etats-Unis poseraient des hommes sur la Lune avant la fin de la décennie. Les Etats-Unis avaient connu quelques revers et, en pleine guerre froide, l’URSS avait remporté quelques points marquants. Le lancement de…
Alors qu’il se prépare au recensement de 2010 (tout comme la France d’ailleurs), l’U.S. Census Bureau propose un petit historique de cette opération. Tous les dix ans depuis 1790, le gouvernement américain procède au recensement de sa population. En fonction de phénomènes historiques, cette opération a utilisé un vocabulaire qui n’a cessé d’évoluer et de se transformer. Au niveau de la méthode, 1970 a été une date importante dans la mesure où les citoyens étaient amenés à une auto-identification notamment au niveau de la race et de la couleur : Color and Race et Race seulement depuis 1990. Le recensement de l’année 2000 a aussi apporté un changement assez radical en donnant la possibilité de se déclarer comme appartenir à plusieurs races. Il est à noter aussi que depuis 1950.
Tous les dix ans, de nouveaux termes ou notions sont apparus tandis que d’autres disparaissaient.
Le premier recensement de 1790 - les Etats-Unis comptaient alors moins de 3 millions d’habitants - proposaient les catégories : free white, other free persons by colors et slaves.
Les Etats-Unis sont un pays d’immigration. Ils se sont construits de cette manière (on passera sur le douloureux problème du traitement subi par les populations indiennes). Peu de pays, sinon aucun, dans le monde, n’ont connu une poussée démographique aussi forte que les Etats-Unis. Ce phénomène d’immigration s’est sensiblement ralenti entre 1920 et 1965 avec la règle des quotas qui instituait des nombres d’immigrants par pays fixés à l’avance. Mais en 1965, l’immigration a repris un rythme nettement plus élevé avec l’Immigration Act voté par le Congrès et signé par Lyndon Johnson. Mais cette nouvelle vague d’immigration était profondément différente de la précédente.
Selon l’U.S. Census Bureau, en 1960, 75 % des Américains que l’on appelle des foreign born provenaient du continent européen (1). En 2007, plus de 80 % des foreign born étaient d’origine asiatique ou latino-américaine (en grande partie du Mexique), les Européens n’en représentant plus que 13 %. Pendant ces 40 ans, la croissance des trois autres groupes historiques constituant les Etats-Unis - les blancs non hispaniques (dénomination utilisée par le Census Bureau), les Noirs non hispaniques et les Indiens (American Indian et Alaska Natives) - a été basée sur les naissances.
Traduction du discours de Barack Obama ralisée par le logiciel Systran
Remarques du président dans le Discours sur l'État de l'Union
21h11 EST
LE PRÉSIDENT : Madame Speaker, vice-président Biden, membres du congrès, des invités distingués, et des Américains semblables :
Notre constitution déclare cela de temps en temps, le président donnera aux informations du congrès sur l'état de notre union. Pendant 220 années, nos chefs ont accompli cette fonction. Ils ont fait ainsi au cours des périodes de la prospérité et de la tranquilité. Et ils ont fait ainsi au milieu de la guerre et de la dépression ; aux moments de grands différends et de grande lutte.
Il tente de regarder ces moments et de supposer en arrière que notre progrès était inévitable -- la cette Amérique a été toujours destinée pour réussir. Mais quand l'union a été tournée en arrière à la course de Taureau, et les alliés a débarqué la première fois à la plage d'Omaha, victoire était beaucoup dedans doute. Quand le marché brisé mardi noir, et des marcheurs de droits civiques ont été battus dimanche sanglant, le futur était quelque chose mais sûr. C'étaient les temps qui ont examiné le courage de nos convictions, et la force de notre union. Et en dépit de tous nos divisions et désaccords, nos hésitations et nos craintes, Amérique ont régné parce que nous avons choisi d'avancer en tant qu'une nation, en tant qu'une personnes.
Petit problème : vous avez des résultats financiers qui ne satisfont pas vos actionnaires, vous vous supprimer des emplois qui ne sont pas délocalisables dans des pays dits émergents. Que pouvez-vous faire ? C’est assez simple. Vous les licenciez et vous leur proposez de se faire embaucher par votre principal sous-traitant pour faire le même travail mais évidemment pour un salaire inférieur et des conditions de travail moins bonnes. Il suffisait d’y penser.
C’est exactement ce que vient de faire Walmart, la deuxième entreprise mondiale avec un chiffre d’affaires de 405 milliards de dollars de chiffre d’affaires, un bénéfice net de 13,4 milliards et 1,9 million d’employés dans le monde dont 1,2 million aux Etats-Unis.
Indiscutablement, l’élection de Barack Obama a eu un impact très positif et génère un vent d’optimisme très important sur la communauté noire des Etats-Unis. C’est ce que montre la dernière enquête réalisée par le Pew Research Center. Et cette amélioration touche à de nombreux domaines : les relations entre les races, les relations dans les communautés locales et les attentes futures. Certes, l’amélioration avait commencé avec l’arrivée d’Obama à la Maison Blanche, mais elle a été largement confortée depuis.
A la question simple, mais efficace « Comment percevez-vous votre situation depuis 5 ans », 39 % pensent qu’elle s’est améliorée contre seulement 12 % qui considèrent qu’elle s’est détériorée. Et les changements sont intervenus dans les 2 dernières années. 56 % des Noirs pensent que la différence de niveau et de qualité de vie entre les deux communautés blanches et noires s’est réduite (contre 41 % en 2007). Et plus généralement, 76 % des Noirs pensent que les deux communautés noire et blanche s’entendent bien ou très bien (contre 69 % en 2007).
De l’opinion même du public concerné, 54 % des Noirs estiment que l’élection de Barack Obama au poste a amélioré les rapports entre les deux communautés. On peut ajouter que cette amélioration s’est faite sans démagogie ou populisme du 44e président des Etats-Unis.
On se souvient du discours que Barack Obama a prononcé à la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People) dans lequel il exhortait les Noirs à se prendre en charge et il les appelait à l’effort.
Trinitygate ?
On a en mémoire le magnifique discours sur les races qu’il avait prononcé après les dérapages du pasteur noir controversé de la paroisse que fréquentait alors Barack Obama
Le très liberal état du Massachusetts a élu Scott Brown à la succession de Ted Kennedy au Sénat des Etats-Unis. Pour mémoire Ted Kennedy avait représenté son état au Sénat pendant près de 4è ans, un des plus longs mandats de l'histoire des Etats-Unis. C'est donc une nouvelle alerte qui est envoyé à barack Obama…
En 2006, la magazine The Atlantic a réunit dix éminents historiens pour déteminer la liste des 100 Américains qui, a leurs yeux, ont eu le plus d'infuence sur l'Histoire des Etats-Unis. Un tel exercice, reconnaît le magazine, est un peu dérisoire tant il est subjectif. Mais il existe.
A partir de cette liste, un autre exercice intéressant est de compter le nombre de ceux que vous connaissez.
Je propose la classification ci-dessous :
Moins 20 bonnes réponses : votre connaissance des Etats-Unis est très faible.
Entre 21 et 40 bonnes réponses : vous avez quelques notions, mais aussi beaucoup de lacunes.
Entre 41 et 60 bonnes réponses : vous connaissez assez bien l'histoire des Etats-Unis ;
Entre 60 et 80 bonnes réponses : Assez bien, mais vous pouvez améliorer vos connaissance.
Plus de 80 bonnes réponses : niveau expert, mais rien ne vous empêche de vous documenter sur ceux que vous ne connaissez pas.
Bonne chance
(Pour ce qui me concerne, j'ai réalisé 63)
Liste ci-après.
Barack Obama va commencer la deuxième année de son premier mandat avec 50 % d’Américains approuvant sa « job performance » et 44 % le désapprouvant. C’est là un niveau largement inférieur au 68 % dont il était crédité les premiers jours de son entrée en fonction, mais relativement stable depuis le mois de septembre.
C’est là un mauvais résultat dont on a du mal à prendre la mesure de ce côté de l’Atlantique tant le présent président bénéficie d’un capital de sympathie élevé. Et pourtant, sur les 9 présidents élus depuis Eisenhower en 1952, c’est le plus mauvais résultat à l’exception de Ronald Reagan qui bénéficiait de 49 % d’approbation contre 40 % de désapprobation. Il faut dire que Barack Obama hérite d’une situation difficile dont il n’avait certainement pas conscience lorsqu’il s’est présenté comme candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis, mais qui l’a certainement aidé pour son élection.
Etonnante affiche placée sur la devanture de la permanence du député du 9e arrondissement. Pierre Lellouche se présente-t-il comme médiateur entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy ?