Barack Obama s’est impliqué tardivement dans les élections de novembre prochain mais cela suffira-t-il à apporter le correctif nécessaire pour que les démocrates ne subissent une déroute ? En fait, on assiste à une sorte de dédoublement de la personnalité du corps électoral.
D’un côté, il exprime un mécontentement fort et vigoureux sur la situation en général,…
Barack Obama a tenté de défendre sa loi sur les marchés financiers, rappelant les difficultés pour arriver à son vote, et notamment la création d’une nouvelle agence baptisée Consumer Financial Protection Agency (CFPA en court) qui est censé défendre les intérêts des consommateurs face aux institutions financières.
A dix jours des élections, il fallait bien que l’hôte de la Maison Blanche rappelle le rôle des Républicains avant et depuis le vote de la loi. Avant, les spécial Interest les lobies, l’industrie de la finance a évidemment vu d’un mauvais œil la mise en place d’une loi visant à une plus régulation à la fois plus forte et plus juste (du point de ses promoteurs). Depuis le vote de la loi, les républicains entendent revenir sur cette loi. D’ailleurs, nombre d’entre eux s’engagent à revenir aussi sur la loi de la santé. Le changement possible de majorité à la Chambre des Représentants et peut-être au Sénat laisse envisager une seconde partie de mandat bien difficile.
C’est Elizabeth Warren, professeur de droit à l’université de Harvard qui a été récemment nommé à la tête de cette nouvelle agence. Une des premières critiques sur cette nomination est qu’elle n’est pas soumise à l’approbation du Sénat, comme c’est le cas pour nombre de hauts fonctionnaires.
Bien sûr, la création de cette nouvelle agence a été présentée par les libéraux (au sens français) comme une nouvelle étape vers un Etat de plus en plus présent, une idée qu’ils ne peuvent supporter. Avec une présentation caricaturale du projet et de l’Agence.
Indecision 2010 - Divided Delaware
Le livre n’est pas nouveau, mais je conseillerai à Peggy Noonan, columnist du Wall Street Journal de le lire (Il n’est pas comme nous) pour mieux comprendre qui est Barack Obama. Certes, les propos sont plutôt favorables, mais la démarche du journaliste de Newsweek semble « honnête ». Une chose est sûre, comme le dit Jonathan Alter…
Tous les clignotants sont au rouge et les démocrates sont en très mauvaise posture pour les élections du 2 novembre. Les niveaux de satisfaction et de confiance à l'endroit du président, du Congrès et d’autres institutions majeures comme la Cour suprême sont au plus bas.
Le moral des Américains au plus bas… ou presque
Des élections Midterm qui s’annoncent très difficiles
Un nouvel indicateur publié par l’Institut Gallup renforce encore l’idée que l’on va assister à un changement massif dans la composition des deux Chambres. La Chambre des représentants pourrait bien changer de camp politique et rien n’est sûr concernant le Sénat où Obama avait pourtant démarré son mandat avec la supermajorité des 60 sièges.
Le dernier sondage réalisé par l’institut de sondage pose deux questions :
1. Pensez-vous que la majorité des élus du Congrès méritent d’être réélus ?
2. Pensez-vous que l’élu de votre district (pouvant être réellement un district dans le cas des Représentants et de l'État s’il s’agit d’un sénateur) mérite d’être réélu ?
La première observation concerne le décalage entre le jugement général et particulier. Pour le dire d’une manière imagée : « tous pourris sauf mon député ». Il y a une différence de près de 20 points entre les deux appréciations.
Instructif débat entre Christine O’Donnel vs Chris Coons sur deux sujets :
La possibilité d’enseigner le créationnisme ou son avatar sous l’appellation Intelligent Design dans les écoles publiques et la séparation de l’église et de l’état tel qu’il est prévu dans le premier amendement de la Constitution.
Le 1er amendement
Congress shall make no law respecting an establishment…
« Americans look at the president and see a stranger ».
Le profil de Barack Obama, son profil, son passé, son histoire, était pendant un temps perçu comme une force pour comprendre les nouveaux enjeux qui se posaient à la planète. C’est aussi présenté par ses détracteurs comme une faiblesse. Barack Obama, citoyen du monde et donc pas…
Il y a des intervieweurs qui ont le don de rendre leur interlocuteur sympathique sans pour autant se montrer mielleux ou flatteurs. C’est le cas de Jon Stewart qui recevait l’ancienne Secretary of State de George W. Bush qui lorsqu’elle était en poste était plutôt cassante. Invitée à l’occasion de la publication de son livre…
Ou dit d’une autre manière, certes un peu triviale, c’est ce qu’on appelle avoir le moral dans les chaussettes. Selon une enquête réalisée entre le 7 et 10 octobre par l’institut Gallup, Seulement 21 % des Américains se déclarent satisfaits sur « la manière dont vont les choses aux Etats-Unis » (the way things are going in…
« Nous sommes dans une bataille pour reconstruire l’économie et remettre les Américains au travail. Ce défi ne dépend pas que de l’Etat seul (…) mais l’Etat a une responsablité importante ». C’est l’exemple de discours toujours très balancé que propose Barack Obama cette semaine dans son intervention hebdomadaire. Bien entendu, les Républicains penseront que Barack Obama, le socialiste, est le mal absolu en voulant placer l’Etat au cœur de la problématique économique actuelle. L’Etat peut intervenir en créant un cadre favorable :
1. Pour lever des fonds favorisant la création d'entreprises ;
2. Pour faciliter les prêts aux entreprises et faciliter leur développement
3. Pour récompenser l’innovation
Barack Obama en a profité pour rappeler les mesures prises récemment notamment le Small Business Jobs Act, H.R. 5297 qui a permis a des milliers d’entreprises, plutôt les PME, qui seront les principaux vecteurs de création d’emplois, de bénéficier de nouveaux prêts pour financer leur développement.
Barack Obama met l’accent sur la création des emplois aux Etats-Unis et explique les failles existantes dans la réglementation qui favorise la création des emplois hors des Etats-Unis. Et nouvelle coup de pattes aux républicains qui, au cours des 4 dernières années, ont voté à 11 reprises des lois bénéficiant aux entreprises qui créent des emplois offshore.