Parlez-moi d'économie,
Redites-moi des choses positives.
Votre beau discours,
Mon cœur n'est pas las de l'entendre.
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces mots suprêmes :
Tout espoir n'est pas perdu.
C'est ce que pourraient dire les Américains dans ce texte inspiré de la belle chanson Parlez-moi d'amour de Jean Lenoir qui date de 1930, en pleine grande crise. Les Américains veulent que Barack Obama leur parle de trois sujets : l'économie, l'économie et l'économie.
Trois américains sur quatre souhaitent en effet (sondage Gallup) que le président leur apporte des réponses sur les problèmes économiques, en autres, l'emploi, la situation financière et le plan de relance.
Les trains qui arrivent à l'heure n'intéressent personne dit-on couramment. Ce serait là une des règles de base du journalisme « moderne » ...
On connait le mauvais état général des infrastructures américaines et de la place qu'ils tiennent dans le plan de relance dont une partie du budget doit être affecté à la construction de ponts, de…
La semaine dernière c'était le Magazine Newsweek qui titrait un de ses articles We are all socialist now ! et écrivait « Alors que nos dépenses vont augmenter dans la décennie à venir, nous allons même devenir plus français », dans une formule sans appel.
Hier, c'est au tour du Wall Street Journal de rependre une formule comparable « How California Became France » pour titrer un article expliquant dans quelle situation difficile, voire impossible se trouve actuellement la Californie : « incapable de payer une situation d'état-providence et incapable de se réformer »
A regarder, pourquoi pas en parallèle mais ... avec modération !
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Il y a d'abord eu le Japon dans les années 70 dont tous les experts saluaient les prouesses économiques extraordinaires. On ne tarissait pas d'éloges sur le pays du soleil levant.
Puis ce fut l'essor tout aussi spectaculaire des quatre Dragons - Singapour, Corée du Sud, Hong Kong et Taïwan - qui frappaient aux portes du développement et signifiaient aux pays industrialisés qu'il faudrait désormais compter avec eux. On remarquera que les deux derniers des quatre sont quasiment absorbés par la Chine.
Aujourd'hui, on parle beaucoup des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) qui sont en train de modifier la donne mondiale en profondeur. Mais autant les dragons étaient petits, autant les quatre pays de la zone BRIC sont grands, ce sont chacun des pays-continents. Certes la Russie n'est pas l'URSS, mais elle garde certains acquis. L'Inde et la Chine représentent à elles deux près de 40% de la population mondiale. Enfin, le Brésil entend bien aller au-delà de son statut de puissance régionale. Et ce quatre pays sont dotés d'immenses ressources naturelles.
Barack Obama a choisi le Canada pour sa première visite internationale. Ce qui n'est pas anormal tant les échanges entre les Etats-Unis et les Canada sont importants : 70 % des exportations canadiennes sont destinées aux Etats-Unis et 60% de leurs importations proviennent des Etats-Unis. Mais le Canada est aussi un voisin très proche tant sur le plan géographique que sur le plan culturel. A l'exception bien sûr des Québécois qui ont su garder une très forte personnalité et entendent farouchement préserver leur langue et leur culture... qui est aussi la nôtre. Et d'ailleurs, ils nous reprochent parfois de n'être pas assez vigilants sur ce plan pour nous aider à préserver la langue de Molière.
Abraham Lincoln, dont on vient de fêter le bicentenaire de la naissance, vient d'être consacré plus grand président de l'histoire des Etats-Unis. C'est ce qu'indique une enquête réalisée auprès de 65 historiens spécialisés. On trouve ensuite George Washington, Franklin Roosevelt, Théodore Roosevelt et Harry Truman. Ce classement s'appuie sur 10 critères sensés donner la mesure d'un grand président : Force de persuasion, Capacité de gestion de crise, maîtrise de l'économie, autorité morale, politique étrangère, qualités d'administrateur, relation avec le Congrès, vision, sens de la justice et performance dans le contexte historique.
On se souvient que Barack Obama avait répété pendant sa campagne qu'il était prêt à parler à Mahmoud Ahmadinejad, ce qui lui a valu à l'époque de nombreuses critiques, en particulier des Républicains qui y voyaient une preuve de son manque de caractère et de fermeté nécessaire pour traiter ce complexe problème. Il est vrai que si l'on ne devait parler qu'à nos amis, cela limiterait les conversations. Ce qui ne l'avait pas empêché de noter tous les points sur lesquels l'Iran pose un réel problème, entre autres le financement du terrorisme, l'hostilité radicale avec Israël et la poursuite du développement de l'arme nucléaire.
Dans son intervention hebdomadaire, Barack Obama se félicite que le plan de relance économique a été voté par le Congrès, qu'il remercie au passage. Ce plan devrait « sauver et/ou créer » 3,5 millions d'emplois dans les deux prochaines années. Ces chiffres seront difficilement mesurables car comment être sûr qu'un emploi a été sauvés et surtout comment le mesurer avec précision. Ces derniers mois, les Etats-Unis détruisaient des emplois au rythme de 500 000 par mois. Un infléchissement rapide montrerait néanmoins l'efficacité de ce plan.
On se souvient que le 20 janvier lors de la cérémonie d'ouverture, Barack Obama a prêté serment sur la Bible sur laquelle Lincoln avait lui-même prêté serment le 4 mars 1861. Autre point commun entre les 16e et le 44e présidents, Abraham Lincoln était sénateur de l'Etat de l'Illinois tout comme Barack Obama. C'est d'ailleurs à Springfield, la capitale de l'Etat que, le 9 février 2007, Barack Obama a déclaré sa candidature à l'investiture à la nomination démocrate pour l'élection présidentielle 2008.