Comme bien souvent tout le monde est (relativement) d’accord sur les objectifs, mais dès que l’on ne fait qu’évoquer les moyens à mettre en œuvre, certains poussent des cris d’orfraies sur un thème récurrent qui empoisonnement les débats entre gens de bonne volonté, fussent-ils de bords opposés. C’est à peu près ce qui se passe avec le projet de Barack Obama sur la garantie d’une couverture d’assurance maladie pour tous.
On ne le rappellera jamais trop, dans le pays le puissant de la planète, près de 50 millions de personnes n’ont pas cette garantie. Et à tous moments, des milliers d’Américains qui étaient couverts ne le sont plus. Dans un pays où la puissance publique et le gouvernement sont éminemment sujets à caution, voire à défiance, les sociétés d’assurance font un peu ce qu’elles veulent. Les Américains faisant appel à leur concept favori : le marché comme le meilleur moyen de régulation pour l’assurance maladie comme pour le reste. Mais alors, pourquoi tant d’Américains en seraient-ils exclus. Tout simplement parce que le mécanisme du marché seul ne suffit pas. D’autant qu’en plus, sa structure d’oligopole, voire de monopole dans certains états, comme l’a rappelé Barack Obama dans son discours au Congres américain, ne remplit pas les conditions que nous décrivent les lois de la théorie économique.
Plus jamais ça. Ce ne sera plus jamais comme avant. Il faut que la situation change. Il faut assainir. Il faut mettre en place des principes de bonne gouvernance… Que n’avait-on entendu après les faillites et le plan de sauvetage des banques aux Etats-Unis. Barack Obama s’était lui-même fendu de déclarations selon lesquelles il fallait assainir et moraliser les politiques salariales.
Il semblerait que toutes ces déclarations, toutes ces bonnes intentions n’aient pas eu d’effet réel. C’est ce que l’on peut penser en lisant la 16e édition de son rapport « Executive Excess » que vient de publier L’Institute for Policy Studies (IPS) présente les rémunérations des dirigeants des 20 plus grandes sociétés financières américaines (America’s Bailout Barons). Les cadres dirigeants se sont transformés en prédateurs et ceux des sociétés financières ont plutôt excellé dans cet exercice.
Quelques chiffres. Les revenus moyens des CEO (Pdg) des 500 entreprises qui composent l’indicateur S&P se sont établis à un peu plus de 10 millions de dollars. Par rapport à 2007, cela correspond à une baisse de 4,4% alors que dans le même temps, les bénéfices baissaient de plus de 10 %. On ne voit donc pas bien le lien qui peut exister entre résultat de l’entreprise et rémunération de ses dirigeants. Ces chiffres font que le rapport entre le revenu de ces CEO et le salaire moyen d’un travailleur américain, il y a un rapport de 1 à 319. Et le rapport entre le revenu des CEO et le salaire minimum s’établit à 740.
C’est en France que l’arrivée de Barack Obama a eu l’effet le plus important sur l’opinion qu’ont les citoyens sur les Etats-Unis. En un an, le taux d’opinions favorables des Français est passé de 42 % en 2008 à 75 % en 2009. C’est l’amélioration la plus importante parmi 25 pays dans lesquels l’institut Pew…
La formulation « dure reprise » ne correspond pas vraiment à la situation américaine dans la mesure où la coupure estivale que l’on connaît en France n’existe pas aux Etats-Unis. Mais, toujours est-il qu’en ce début septembre 2009, 8 mois après son investiture, Barack Obama est confronté à de sérieuses difficultés.
Il y a d’abord les incidents de…
On connaît bien les boîtes aux lettres américaines avec les dessins animés de Walt Disney ou de la Warner Bros. Ces boîtes aux lettres ont une forme typique et leurs dimensions standards sont de 8 ¾ pouces de hauteur, 6 ¾ pouces de largeur et 19 pouces de profondeur. Mais ce respect des standard n’empêche…
Une promenade dans la ville de Berkeley donne un peu l’impression d’un pèlerinage dans les années 60 et 70 et l’atmosphère qui y règne, donne quelques signes visibles. Rien à voir avec les zones résidentielles proprettes de certaines banlieues américaines où les rues se croisent à angle droit, où les front yards ressemblent plutôt à des moquettes qu’à des pelouses...
Comme dans le campus, ce qui frappe, c’est l’extraordinaire diversité architecturale des maisons : des petites maisons de type mexicain, des sortes de chalets, des maisons plus classiques type Nouvelle Angleterre... Et là les jardins sont aussi assez bien entretenus, mais leur propriétaire laisse aussi la nature leur donner un léger côté sauvage.
Berkeley n’est pas une très grande ville, y compris dans le comté d’Alameda dans lequel elle se situe. En terme de population, avec ses quelque 100 000 habitants, elle vient derrière Oakland, Fremont et Hayward. Mais sa renommée dépasse largement sa démographie.
Ses habitants sont relativement plus diplômés que la moyenne américaine (86% ayant un Bachelor contre 27% en moyenne) et ont un revenu plus élevé (86 000 dollars par foyer contre 60 000 en moyenne). La présence des Asiatiques y largement plus importante, 17% contre 4% alors que les hispaniques sont plutôt moins nombreux.
A un peu moins de quatre heures d’Oakland, le lac Tahoe est une véritable merveille. Situé à près de 2000 mètres d’altitude, c’est un écrin aux couleurs changeantes bordé par les montages dont certaines, en ce mois de juillet, ont gardé quelques tâches blanches. L’endroit a été magnifiquement conservé et épargné des appétits des promoteurs qui auraient pu, comme ils savent si bien le faire, ravager le paysage. Il faut rendre grâce à Bill Clinton, qui en 1997 a dégagé quelques fonds pour engager des travaux de restauration et également de passer quelques réglementations rendant difficile, voire quasi impossible toute nouvelle construction ?
Le lac Tahoe est à la frontière entre l’état de Californie et celui du Nevada. Il présente une taille suffisante - à peu près la taille du lac Léman - pour donner l’impression d’une sorte de petite mer intérieure. L’eau est très claire et l’on peut y voir un objet jusqu’à 30 mètres de profondeur. Avec ses 495 mètres de profondeur, c’est l’un des lacs les plus profonds du monde. En raison du manque de précipitations ces dernières années (environ 65 % de la normale annuelle ces trois dernières années), le niveau du lac a quelque peu baissé.
Sur le versant Est du Lac, le lever du soleil est un rituel dont on ne se lasse pas. A la mi juillet, le pourtour des montagnes s’illumine de rouge vers les 5h15 du matin. Le calme qui règne alors peut être interrompu par le bruit d’un bateau traversant le lac. Mais il faut attendre encore 45 bonnes minutes pour voir le soleil poindre derrière le sommet des montagnes. Le lac s’éclaire alors et la journée commence.
San Francisco est une ville magnifique par son architecture, par son relief et aussi par une géographie très particulière bordée d’un côté par la baie qui la délimite d’Oakland et de l’autre par le Pacifique. Elle bénéficie d’un microclimat très particulier déterminé par la barrière de nuages bas qui n’arrête pas d’avancer et de reculer décidant ainsi du temps et changeant ainsi la physionomie de la ville.
Même pour un parisien habitué depuis plusieurs décennies à ses Chinatown (dans le 13e et dans le quartier de Belleville), le Chinatown de San Francisco est très dépaysant et semble beaucoup plus authentique. Pourquoi ? Difficile à définir, mais il s’agit là d’impression et de sensations fugitives. Une des raisons est sans doute lié au fait que le Chinatown de San Francisco est beaucoup plus ancien, presque aussi ancien que la ville elle-même. San Francisco a grandi avec son Chinatown là où il n’existe que depuis quelques décennies dans un Paris plus que millénaire. C’est un élément constitutif de la ville et non apport tardif dans le développement de la ville.
Bien sûr, les deux Chinatown - le parisien et celui de San Francisco – partage le même côté industrieux et commerçant. Parmi les questions qu’on peut se poser, on peut se demander comment les vendeurs de chacune de ces échoppes arrivent à gagner leur vie. Évidemment une simple promenade ne permet d’apporter le moindre élément de réponse.
Le campus de l’université de Berkeley est l’un des dix qui constituent l’université de Californie. C’est le plus ancien (1868) et le plus prestigieux. Partout, on peut y trouver des places de parking réservées aux prix Nobel. C’est un campus relativement peu étendu par rapport à celui de la grande université concurrente rivale de Stanford environ dix fois plus grand.
L’université de Berkeley est aussi chargé d’histoire et s’est notamment illustré pendant les années de la guerre du Vietnam. Ce fut aussi un des hauts de la contestation de la jeunesse américaine de la fin des années 60.
Ce qui frappe d’abord en se promenant sur ce campus, c’est l’étonnante diversité architecturale. Aucun bâtiment ne ressemble à un autre. Certains sont récents et très modernes comme le bâtiment des sciences de la vie, d’autres sont beaucoup plus anciens ou manquent totalement de charme. Mais cette hétérogénéité donne à l’ensemble un attrait indéfinissable, l’abondante végétation dans laquelle baigne le campus joue un rôle important. Dans certains endroits, on pourrait se croire dans un véritable parc.
Walter Cronkite était une des figures de l’information télévisuelle les plus respectées aux Etats-Unis. Il s’est éteint le 17 juillet 2009 à l’âge de 92 ans. Il a présenté le journal d’information CBS News (Anchorman) de 1962 à 1981, mais il avait commencé sa carrière de reporter aux tout débuts de la télévision et ne…