Dans sa dernière chronique intitulée Médias, politique et institutions : le grippage de la démocratie américaine, Laurence Nardon, chercheur, Responsable du programme Etats-Unis à l’Ifri revient sur le problème du fonctionnement de la démocratie américaine et de l’un de ses hauts lieux : le Sénat.
Le Congrès américain est constitué de deux assemblées :
- La Chambre des représentants des…
Plus jamais ça d’un côté ou plus c'est différent, plus c’est pareil de l’autre. Telles sont les deux types de commentaires qui l’on a entendu au fur et à mesure du déroulement de la crise financière. Malheureusement, les événements montreraient plutôt que l’on pencherait pour la seconde formule.
On a appris récemment dans un article publié…
Alors que les élections de novembre dites de mid-term pointent à l’horizon, certains parlent déjà de la réélection possible ou improbable de Barack Obama. Dick Cheney, qui avait été plutôt corrosif au début du mandat de Barack Obama, a réitéré ses déclarations à l’emporte pièce. Cette fois, c’est à l’occasion de la fameuse CPAC (Conservative Political Action Conference) que l’ancien VP de George W. Bush s’est fendu d’une prédiction plus hasardeuse : « Obama Is A One-Term President ».
Un Congrès sous influence des lobbies, tel est le diagnostic effectué par Lawrence Lessig dans l’article publié par la revue The Nation (Le Congres, ressort cassé de la démocratie américaine ?). Quelle que soit la pertinence du propos, le résultat est là : selon le dernier sondage réalisé par l’institut Gallup, les Américains ne sont pas satisfaits du fonctionnement du Congrès : 78 % des Américains désapprouvent le travail fourni par la branche législative contre 18 % seulement qui l’approuvent.
Professeur de droit de renom, Lawrence Lessig vient de publier un article dans le magazine The Nation (How to Get Our Democracy Back If You Want Change, You Have to Change Congress) très pessimiste et plutôt déprimant pour ceux qui croient à réalité et à la profondeur de la démocratie américaine.
Sa thèse est relativement simple :
Le…
En 1962, dans la lutte acharnée avec l’URSS dans la conquête Spatiale, John Kennedy avait lancé un défi en affirmant que les Etats-Unis poseraient des hommes sur la Lune avant la fin de la décennie. Les Etats-Unis avaient connu quelques revers et, en pleine guerre froide, l’URSS avait remporté quelques points marquants. Le lancement de…
Alors qu’il se prépare au recensement de 2010 (tout comme la France d’ailleurs), l’U.S. Census Bureau propose un petit historique de cette opération. Tous les dix ans depuis 1790, le gouvernement américain procède au recensement de sa population. En fonction de phénomènes historiques, cette opération a utilisé un vocabulaire qui n’a cessé d’évoluer et de se transformer. Au niveau de la méthode, 1970 a été une date importante dans la mesure où les citoyens étaient amenés à une auto-identification notamment au niveau de la race et de la couleur : Color and Race et Race seulement depuis 1990. Le recensement de l’année 2000 a aussi apporté un changement assez radical en donnant la possibilité de se déclarer comme appartenir à plusieurs races. Il est à noter aussi que depuis 1950.
Tous les dix ans, de nouveaux termes ou notions sont apparus tandis que d’autres disparaissaient.
Le premier recensement de 1790 - les Etats-Unis comptaient alors moins de 3 millions d’habitants - proposaient les catégories : free white, other free persons by colors et slaves.
Les Etats-Unis sont un pays d’immigration. Ils se sont construits de cette manière (on passera sur le douloureux problème du traitement subi par les populations indiennes). Peu de pays, sinon aucun, dans le monde, n’ont connu une poussée démographique aussi forte que les Etats-Unis. Ce phénomène d’immigration s’est sensiblement ralenti entre 1920 et 1965 avec la règle des quotas qui instituait des nombres d’immigrants par pays fixés à l’avance. Mais en 1965, l’immigration a repris un rythme nettement plus élevé avec l’Immigration Act voté par le Congrès et signé par Lyndon Johnson. Mais cette nouvelle vague d’immigration était profondément différente de la précédente.
Selon l’U.S. Census Bureau, en 1960, 75 % des Américains que l’on appelle des foreign born provenaient du continent européen (1). En 2007, plus de 80 % des foreign born étaient d’origine asiatique ou latino-américaine (en grande partie du Mexique), les Européens n’en représentant plus que 13 %. Pendant ces 40 ans, la croissance des trois autres groupes historiques constituant les Etats-Unis - les blancs non hispaniques (dénomination utilisée par le Census Bureau), les Noirs non hispaniques et les Indiens (American Indian et Alaska Natives) - a été basée sur les naissances.
Traduction du discours de Barack Obama ralisée par le logiciel Systran
Remarques du président dans le Discours sur l'État de l'Union
21h11 EST
LE PRÉSIDENT : Madame Speaker, vice-président Biden, membres du congrès, des invités distingués, et des Américains semblables :
Notre constitution déclare cela de temps en temps, le président donnera aux informations du congrès sur l'état de notre union. Pendant 220 années, nos chefs ont accompli cette fonction. Ils ont fait ainsi au cours des périodes de la prospérité et de la tranquilité. Et ils ont fait ainsi au milieu de la guerre et de la dépression ; aux moments de grands différends et de grande lutte.
Il tente de regarder ces moments et de supposer en arrière que notre progrès était inévitable -- la cette Amérique a été toujours destinée pour réussir. Mais quand l'union a été tournée en arrière à la course de Taureau, et les alliés a débarqué la première fois à la plage d'Omaha, victoire était beaucoup dedans doute. Quand le marché brisé mardi noir, et des marcheurs de droits civiques ont été battus dimanche sanglant, le futur était quelque chose mais sûr. C'étaient les temps qui ont examiné le courage de nos convictions, et la force de notre union. Et en dépit de tous nos divisions et désaccords, nos hésitations et nos craintes, Amérique ont régné parce que nous avons choisi d'avancer en tant qu'une nation, en tant qu'une personnes.
Petit problème : vous avez des résultats financiers qui ne satisfont pas vos actionnaires, vous vous supprimer des emplois qui ne sont pas délocalisables dans des pays dits émergents. Que pouvez-vous faire ? C’est assez simple. Vous les licenciez et vous leur proposez de se faire embaucher par votre principal sous-traitant pour faire le même travail mais évidemment pour un salaire inférieur et des conditions de travail moins bonnes. Il suffisait d’y penser.
C’est exactement ce que vient de faire Walmart, la deuxième entreprise mondiale avec un chiffre d’affaires de 405 milliards de dollars de chiffre d’affaires, un bénéfice net de 13,4 milliards et 1,9 million d’employés dans le monde dont 1,2 million aux Etats-Unis.