Au troisième trimestre 2009, le PIB a connu un rythme de croissance annuel de 3,5 % à comparer à la baisse de 0,7 % au deuxième trimestre. Le BEA précise qu’il s’agit là encore de chiffres provisoires qui devront être confirmés à la fin du mois. Ce résultat met un terme à 5 trimestres de baisse : 1T08, 3T08, 4T08, 1T09, 2T09.
La crise serait-elle dernière nous et la reprise en vue ? Tel est parfois le discours que l’on entend des deux côtés des rives de l’Atlantique. En fait, la situation est loin d’être satisfaite. Déjà au niveau du PIB lui-même. Les chiffres sont souvent trompeurs. Petit rappel de calcul niveau CP : lorsque l’on perd 4 % par exemple, il faut une croissance de 4,2 % pour revenir au niveau antérieur.
Les 3,5 % du 3e trimestre 2009 - en croissance annuelle - sont donc loin d’être suffisant pour gommer les pertes des trimestres précédents. Ainsi, le PIB du 3e trimestre 2009 est égale à 97 % de celui du 4e trimestre 2007.
Bernard-Henri Lévy on de Tocqueville | Bernard-Henri Lévy | Big Think.
Le Mur de Berlin a été construit dans la nuit du 12 au 13 août 1961. Il a été détruit le 9 novembre 1989. 28 ans de honte et d’entrave à la liberté. Pendant ces 28 ans, tous les présidents des Etats-Unis sont allés à Berlin au moins une fois et se sont adressés aux Berlinois avec des formules restées célèbres.
La séparation de Berlin en Berlin Est et Berlin Ouest s’insère comme une poupée russe dans la séparation de l’Allemagne en deux pays. La division de l'Allemagne en République fédérale allemande et République démocratique allemande remonte à 1949. La réunification elle est un processus qui va d'octobre 1989 à octobre 1990. La loi Beitritt der DDR im Grundgesetz der BRD (Entrée de la RDA dans la Loi fondamentale de la RFA) a été votée le 3 octobre 1990 par le parlement de la RDA.
- Le 26 juin 1963, John Kennedy va à Berlin pour exprimer son soutien et sa compassion aux Berlinois. Sa déclaration Ich Bin Ein Berliner est passée à la postérité. C’est la première déclaration d’un président américain à Berlin après la création du mur.
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Républicains = conservateurs ; Indépendants = modérés et démocrates = liberals.
Trois égalités qui sont partiellement vraies même si la réalité est un peu plus complexe. Cette réalité peut se traduire de la manière suite :
- Les conservateurs sont largement majoritaires (72 %) chez les républicains ;
- Les modérés sont majoritaires chez les indépendants (43 %) ;
- Et les liberals représentent un groupe important (37 %) chez les démocrates (pas le plus important, mais c’est au sein des démocrates que l’on trouve la plus grande proportion de liberals).
La réforme de la santé vient donc de franchir une étape importante puisque les 5 commissions ont toutes voté le projet de loi ? Le projet va donc pouvoir être présenté dans les deux chambres et discutés en séance plénière.
Avant d’examiner le détail de cette phase, rappelons les mécanismes de vote d’une loi.
La plupart des lois votées au Congrès ont pour origine l’administration exécutive, c’est-à-dire le président.
Le projet de réforme de la couverture des soins de santé était une des principales propositions du candidat Obama dont un des objectifs était d’apporter une couverture à tous les Américains. Ce qui n’est actuellement pas le cas puisque l’on estime entre 45 et 50 millions de personnes qui n’ont pas d’assurance santé.
Une fois proposé au Congrès, le projet de loi est examiné par les commissions permanentes. Sur les 20 000 projets de lois introduits chaque année (environ 20 000), à peine 10% dépassent l’étape de la ou des commissions (La Constitution américaine et les institutions – Jean-Eric Branaa).
Le Cabinet du président des Etats-Unis est constitué de 15 membres dont l’appellation et l’ordre est immuable (il y a eu des changements récents avec la création par George W. Bush du ministère de la sécurité intérieure après les événements du 9 septembre 2001 et qui regroupait plusieurs agences existantes - Homeland Security Act of 2002). Les ministres sont nommés par le président et confirmés par le Sénat. Ils sont tous d’éventuels postulants à la présidence dans l’hypothèse - qui n’est jamais arrivée dans l’histoire - que le Président et le Vice-Président décèdent. Cette succession se fait dans un ordre bien établi défini par une loi votée par le Congrès de 1947.
Bien entendu, pour y prétendre ils doivent remplir les conditions pour être président, en particulier avoir plus de 35 ans et être né Américain et résider aux Etats-Unis depuis quatorze ans au moment de l’élection. Madeleine Albright par exemple, ministre des Affaires Etrangères de Bill Clinton ne pouvait en aucun cas y prétendre tout comme Carlos Guttierez, Secretary of Commerce, et Elaine Chao, Secretary of Labor de George W. Bush.
La banque Partners basée à Naples en Floride vient de se déclarer en état de faillite. C’est la centième cette année aux Etats-Unis. Cette banque était modeste avait un total d’actif de 65,5 millions de dollars et de dépôts de 64,9 millions de dollars. La Stonegate Bank basée à Fort Lauderdale reprendra tous les dépôts et presque tous les actifs.
Ces statistiques montrent l’ampleur de la crise et la comparaison avec les années antérieures parle d’elle-même.
Tous les Etats ne sont pas touchés de la même manière et certains d’entre eux sont particulièrement touchés : Georgie (20 faillites), Illinois (17), Californie (10) et Floride (9).
« Ni oui, ni non, mais ne serait-ce que poser la question à des conséquences et met en cause la crédibilité de Barack Obama chez ses alliées et, ce qui est plus grave, chez ses ennemis », telle est l’opinion de Simon Serfaty, professeur à l’université de Norfolk et titulaire de la Chaire Brzezinski au CSIS, un think tank basé à Washington, exprimé sous forme de conclusion d’une conférence co-organisée par l’IFRI et la French-American Foundation.
Neuf mois après sa prise de fonction, l’« audace » du président Obama qui s’appuie sur une rhétorique brillante semble avoir trouvé ses limites. Mais cela n’est pas trop surprenant car « tout différent de George W. Bush qu’il soit, Barack Obama est prisonnier de deux facteurs : l’héritage de son prédécesseur et le contexte international ».
Pour Simon Serfaty, ce contexte revêt trois dimensions :
- Le monde unipolaire est fini et a laissé place à un environnement multipolaire dans lequel aucun pays ne peut se passer d’alliés ;
- La mondialisation galopante a aboli le temps et l’espace et a créé un monde dans lequel le « long terme n’a plus le temps de prendre son temps » ;
- Depuis le 11 septembre 2001 (9/11), le monde est réglé par une nouvelle normalité sécurité.
Le 8 octobre dernier, Max Payne, un homme blanc de 38 ans a été exécuté. C’était la sixième exécution dans l’état de l’Alabama depuis le début de l’année et le 40e aux Etats-Unis. A 18h01 ce jour-là, Max Payne a été installé et attaché sur un lit pour recevoir une injection létale. A 18h25, il était déclaré mort. Plusieurs membres de sa famille ont assisté à l’exécution. Il était dans ce que l’on appelle le couloir de la mort depuis 1994. Juste avant de mourir, Max Payne a déclaré : « I just want to tell my family I love them ».
Max Payne a été condamné pour enlèvement, vol et meurtre de Braxton Brown, propriétaire d’une épicerie le 23 mars 1992. Il a été arrêté un jour plus tard à une station de bus à Miami en Floride.
Cette exécution n’aura pas rebuté pas les Américains puisque dans leur majorité, ils sont favorables à la peine de mort. Depuis que l’institut Gallup sonde les Américains sur le sujet en 1937, les pro peine de mort sont majoritaires à l’exception d’une très courte période dans les années 65-66 pendant l’ère Johnson. Est-ce l’effet de la guerre du Vietnam sur les esprits ou l’esprit avant coureur des années 68 ?
En 1937, ils étaient donc 59 % en faveur de l’application de la peine de mort pour quelqu’un ayant commis un meurtre et ils sont 65 % aujourd’hui. Depuis les années une quinzaine d’années, où la les pro peine de mort étaient 80 %, on observe une certaine décrue mais rien n’indique que la tendance se prolonge. A noter aussi que les Américains sont en phase avec leur président actuel qui, même s’il se dit ne pas être un « cheer leader » de la peine de mort, pense que c’est une mesure appropriée dans certains cas.
L’année 2009 est exemplaire d’un phénomène que l’on connaît depuis de nombreuses années, à savoir que les pays développés, au premier rang desquels on trouve les Etats-Unis, attirent les cerveaux qui y trouvent un environnement favorable pour y pratiquer leur discipline.
L’édition 2009 du Rapport mondial sur le développement humain qui se penche sur le sujet de la mobilité note que « les politiques favorisent généralement l’entrée des migrants plus instruits, par exemple en autorisant les étudiants à rester après l’obtention de leur diplôme et en invitant les travailleurs qualifiés à s’installer avec leur famille ».