L’emploi grâce à l’énergie propre tel est le thème abordé par Barack Obama. Rien de très surprenant car l’économie et l’emploi sont, et de très loin, les deux principaux sujets de préoccupations des Américains. C’est ce qu’indique un sondage réalisé par l’institut Gallup à la mi-septembre. Et le haut niveau de chômage (9,6 % selon les chiffres officiels qui ne tient pas compte des gens qui sont rationnés et travaillent à temps partiel et aussi ceux qui ne sont même plus sur les listes de demandeurs d’emplois) est une des principales causes de la faible popularité de Barack Obama.
C’est une intéressante présentation historique du mouvement des Tea Party qu’a faite André Kaspy (Conservateurs et ultra droite aux Etats-Unis, du temps de l'indépendance au mouvement Tea Party) qu’on ne présente plus et qui a produit de nombreux livres sur les Etats-Unis. Toutefois, le principe de l’émission de Concordance des Temps n’a pas été vraiment respecté. Il a beaucoup été question d’histoire, des antécédents, de l’ultradroite qui a précédé ce mouvement des Tea Party, formidable coup de marketing, y compris même jusque dans son appellation qui donne l’image d’un mouvement révolutionnaire alors qu’il est beaucoup plus populaire et réactionnaire ; Avec en toile de fond une nostalgie d’un passé vers lequel il est totalement stupide de vouloir retourner tant les conditions sont différentes. Et des références permanentes sur la Constitution que les partisants des mouvements du Tea Party lisent comme les temoins de Jéohovah lisent la Bible et qui les conduisent à des énormités.
Sur ce document fétiche sur lequel il est sans doute impssible d’émettre le moindre doute à passer pour un mauvais Américain, Michael Klarman, professeur de droit à Harvard, a fait une conférence à l’Université John Hopkins ou il émet des réserves et décrit ce qu’il appelle aujourd’hui la « constitutional idolatry » qui caractérise en partie les promoteurs du Tea Party. Il a publié un texte intitulé intitulé A Skeptical View of Constitution Workship qui fait la synthèse.
Quand un vicomte, rencontre un aut' vicomte,
Qu'est-ce qu'ils s'racontent ? Des histoir's de vicomtes.
Quand un gendarme, rencontre un aut' gendarme
Qu'est-ce qui les charme, Qu'les histoir's de gendarmes
(…)
Quand un bouffon confond un autre bouffon
Qu’est-ce qu’il s’répond, des histoir’s de bouffons
Eh bien non, c’est plutôt une discussion assez sérieuse où Bill O’Reilly essaye de faire dire à…
Le recession est finie, annonce Barack Obama sans triomphalisme car il ne fait que citer l’annonce officielle du National Bureau of Economic Research, un organisme bipartisan. En fait on apprend que la recession selon la définition technique a commencé en décembre 2007 pour finir en juin 2009. Plus précisément The recession lasted 18 months, which…
« A quoi sert la puissance militaire américaine ? » s’interrogeait à haute voix Thierry de Montbrial, directeur de l’IFRI, lors de la présentation de l’édition 2011 du Ramses sous-titré « un monde post américain ». Parfois poser la question, c’est déjà donner la réponse. De fait, le budget militaire américain représente 48 % des dépenses mondiales ou près de « 5 fois les budgets chinois et russe réunis » (Dépenses militaires : la continuité dans la continuité). Et sur ce point, Barack Obama ne semble pas remettre en cause cette spécificité américaine. D’ailleurs, s’il le faisait, les Républicains et une bonne partie des indépendants et sans doute le complexe militaro-industriel n’hésiteraient à le qualifier de colombe, voire de « traitre » à sa patrie. D’autant que la puissance militaire est peut-être pour les Américains de manière inconsciente un des derniers domaines où le leadership des États-Unis est total.
De fait, à quoi sert cette puissance si l’on observe les enlisements successifs au Vietnam, en Afghanistan, en Irak… Dans ces différentes situations, cette supériorité n’a pas servi à grand-chose. Souvenons qu’à sa plus grande intensité, l’armée américaine avait envoyé 550 000 militaires sur le terrain largement mieux doté que son adversaire. Et pourtant, dit de manière abrupte, mais réelle, cela n’a pas empêché aux États-Unis de perdre la guerre.
Dans une réunion de type Town Hall, Barack Obama a été soumis au feu des questions dont celle de Velma Hart, une femme qui avait pourtant voté pour lui, mais qui est « fatiguée » de le soutenir car elle ne voit pas la fin du tunnel et n’arrive plus à s’en sortir.
“I'm one of your middle class Americans. And quite frankly, I'm exhausted. Exhausted of defending you, defending your administration, defending the mantle of change that I voted for.
My husband and I have joked for years that we thought we were well beyond the hot dogs and beans era of our lives, but, quite frankly, it's starting to knock on our door and ring true that that might be where we're headed again, and, quite frankly, Mr. President, I need you to answer this honestly. Is this my new reality?”.
Face cette critique sévère, Barack Obama garde son calme et son sourire. Un exemple dont d’autres présidents pourraient prendre de la graîne.
Comme pour cette femme, l’économie et l’emploi sont les deux problèmes majeurs avec respectivement 33 et 28 %, loin devant les autres questions actuelles (Source : Gallup). En troisième position, c’est l’insatisfaction vis-à-vis du gouvernement avec 11% et le déficit du budget (7%). L’économie et l’emploi viennent en troisième position des problèmes depuis avril 2008, époque à laquelle c’était la guerre d’Irak qui constituait la préoccupation la plus importante.
La critique adressée à Obama
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Obama au plus bas dans les sondages ? Sans doute, mais la cause est-elle perdue ? Sans doute pas si l’on se réfère aux données fournies par l’institut Gallup parce qu’une remontée n’est pas impossible, c’est déjà arrivé.
Sans doute pas au regard de l’histoire, car des présidents qui ont subi une chute comparable resteront certainement de plus grands présidents que d’autres.
Ci-dessous quelques courbes assez probantes.
Obama subit un sort comparable à Carter et Ford qui, il lest vrai, ne resteront pas de grands présidents. Sa courbe de popularité est comparable à celle de son prédécesseur jusqu’au fâcheux événement du 11 septembre.
En revanche, lorsqu’on compare Obama à Truman, Reagan et Clinton dont la popularité remontera ensuite et qui auront plutôt marqué l’histoire, pour des raisons différentes.
La comparaison avec Eisenhower, Kennedy, Johnson et George Bush est nettement défavorable à Obama ou favorable aux premiers, tout dépend ce qu’on veut mettre en avant.
Après Crise mondiale et gouvernance globale dans le Ramses 2010 et Turbulences économiques et géopolitique planétaire dans l’édition 2009, Un monde post-américain ? est le titre du Ramses 2011 avec un point d’interrogation qui montre encore l’hésitation des auteurs selon laquelle « Les Etats-Unis pourraient devenir une puissance comme les autres ».
On est donc loin de la…
On connaît les limites de ce type de classement, mais on s’y plonge dès qu’on les voit publiés. Le magazine liberal, au sens américain, propose une liste des 50 personnalités américaines qui ont marqué l’histoire des idées progressistes aux Etats-Unis durant le 20e siècle. En sont écartées les personnalités politiques élues comme par exemple FDR…
Un Barack Obama qui semble « fatigué et quelque peu désabusé » pour sa « causerie » hebdomadaire.
Au menu, le projet de loi pour contrecarrer l’arrêt Citizens United v. Federal Election Commission, rendu par la Cour suprême des Etats-Unis le 21 janvier 2010 qui permet la participation financière des entreprises aux campagnes politiques. Cet arrêt fut voté à 5…