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La Californie ingouvernable (1ère partie)
19 mai4La Californie est souvent présentée comme étant à l’avant-garde des Etats-Unis (on peut citer par exemple l’article de Frédérick Douzet, La Californie : avant-garde de l’Amérique, Politique Américaine, Choiseul, 2008) à la fois laboratoire d’idées et de nouvelles pratiques. Aujourd’hui, l’Etat le plus peuplé des Etats-Unis est à l’avant-garde de la crise et est menacé de banqueroute. Ce mardi 19 mai, les électeurs du Golden State étaient amenés à voter sur six propositions (libellés de 1A à 1F) dont le contenu est, aux dires des spécialistes, assez obscur. Leur lecture par un non spécialiste, confirme largement cette idée. Certaines de ces mesures, si elles étaient approuvées par les électeurs, apporteraient un peu de répit, budgétairement s’entend. Selon un message adressé par le gouverneur Arnold Schwarzenegger, le déficit de l’Etat pourrait être ramené à 15,4 milliards de dollars si les propositions étaient adoptées ou resterait à l’étiage de 21,3 milliards sinon.
Barack, c’est devenu cool !
Il fut un temps pas si lointain où certains mettaient largement en avant les prénoms du candidat : Barack en premier prénom, Hussein en deuxième sonnaient à un moment comme deux handicaps. Combien d’Américains avaient entendu ce prénom pour la première fois ? Combien d’opposants ont fait remarquer à l’envi que Hussein était aussi le nom de Saddam Hussein, symbole du mal absolu, en un temps allié des Américains et rempart contre l’expansionnisme de l’Iran pendant la guerre entre les deux puissances régionales. Il semblerait que les Américains se soient largement familiarisés avec ce prénom. Alors qu’il se situait au 12 535e rang des prénoms choisis en 2007 selon l’administration Social Security, il a fait un bon étonnant en passant au 2 409e rang en 2008. 17 mai1
Le Top Ten des salaires des grands patrons américains
7 mai1Le journal en ligne Huffington Post basé à Chicago a publié les 10 plus importants revenus (incluant salaires, bonus et autres émoluments) des patrons américains des entreprises du S&P 500. Le résultat est édifiant lorsqu’on pense qu’il s’agit des rémunérations pour l’année 2008. Première remarque, 4 de ces 10 patrons sont CEO d’institutions financières : Goldman Sachs, American Express, Citigroup et JPMorgan Chase. Ces quatre banques font partie des 19 dont les actifs dépassent les 100 milliards de dollars qui viennent de passer le « stress test » destiné à mesurer leur solidité financière et dont les résultats viennent d’être publiés.
Cacher ce sein que je ne saurais voir !
6-mai1David Souter, juge de la Cour Suprême des Etats-Unis vient de sa démission par une lettre laconique de quelques mots. C’est  là un événement important, d’abord parce qu’il est rare (120 Américains ont été juges de cette institution depuis la création des Etats-Unis,  ensuite en raison du poids des décisions qu’elle est amenée à prendre. Scotus, c’est l’appellation officielle de la Cour Suprême des Etats-Unis (Supreme Court of The United States), vient de renvoyer en appel l’affaire dit du Nipplegate. On se souvient qu’en 2004 du sein nu que Janet Jackson avait exhibé - accidentellement ou sciemment – lors de la retransmission en direct du Superbowl, l’émission la plus regardée de l’année. 90 millions d’américains ont pu ainsi découvrir une partie intime de l’anatomie de la chanteuse. La Chaîne de télévision CBS avait été à 550 000 dollars d’amende, une décision annulée par la Cour de Pennsylvanie.
Le Krach parfait ne l’est pas tant que ça !
5-mai2A la différence du crime parfait pour lequel on ne connaîtra jamais le coupable, Le Krach Parfait d’Ignacio Ramonet tente de décortiquer les mécanismes et les hommes responsables de crise dans laquelle nous sommes plongés depuis septembre 2008, mais dont les premiers signes sérieux s’étaient manifestés un an plus tôt. Ce n’est pas la première crise que nous vivons et la liste est longue depuis le krach boursier de 1987, mais c’est de loin la plus importante par son ampleur et sa force. Pour utiliser le vocabulaire médical à la mode, c’est une pandémie puisqu’elle s’est étendue au monde entier. Le responsable : la financiarisation de l’économie. Le détonateur : la bulle immobilière alimentée par des prêts hypothécaires d’un nouveau type : les subprimes. Pour faire simple, des prêts usuraires à taux variable à des gens dont on sait qu’ils ne pourront vraisemblablement rembourser et dont la caution s’appuie sur la valeur de la maison qui a fait l’objet du prêt. C’est un véritable miroir aux alouettes pour les emprunteurs qui n’ont  pas besoin d’apport personnel, dont on ne vérifie pas vraiment les revenus, ni le patrimoine, ni les prêts qu’ils ont déjà contractés.

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