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Author page: Guy Hervier

Dure reprise pour Barack Obama

La formulation « dure reprise » ne correspond pas vraiment à la situation américaine dans la mesure où la coupure estivale que l’on connaît en France n’existe pas aux Etats-Unis. Mais, toujours est-il qu’en ce début septembre 2009, 8 mois après son investiture, Barack Obama est confronté à de sérieuses difficultés. Il y a d’abord les incidents de…

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Berkeley, une ville qui bat au rythme de son université

5 août logoUne promenade dans la ville de Berkeley donne un peu l’impression d’un pèlerinage dans les années 60 et 70 et l’atmosphère qui y règne, donne quelques signes visibles. Rien à voir avec les zones résidentielles proprettes de certaines banlieues américaines où les rues se croisent  à angle droit, où les front yards ressemblent plutôt à des moquettes qu’à des pelouses... Comme dans le campus, ce qui frappe, c’est l’extraordinaire diversité architecturale des maisons : des petites maisons de type mexicain, des sortes de chalets, des maisons plus classiques type Nouvelle Angleterre... Et là les jardins sont aussi assez bien entretenus, mais leur propriétaire laisse aussi la nature leur donner un léger côté sauvage. Berkeley n’est pas une très grande ville, y compris dans le comté d’Alameda dans lequel elle se situe. En terme de population, avec ses quelque 100 000 habitants, elle vient derrière Oakland, Fremont et Hayward. Mais sa renommée dépasse largement sa démographie. Ses habitants sont relativement plus diplômés que la moyenne américaine (86% ayant  un Bachelor contre 27% en moyenne) et ont un revenu plus élevé (86 000 dollars par foyer contre 60 000 en moyenne). La présence des Asiatiques y largement plus importante, 17% contre 4% alors que les hispaniques sont plutôt moins nombreux.

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Le Lac Tahoe : émeraude de la Californie

29 juillet1A un peu moins de quatre heures d’Oakland, le lac Tahoe est une véritable merveille. Situé à près de 2000 mètres d’altitude, c’est un écrin aux couleurs changeantes bordé par les montages dont certaines, en ce mois de juillet, ont gardé quelques tâches blanches. L’endroit a été magnifiquement conservé et épargné des appétits des promoteurs qui auraient pu, comme ils savent si bien le faire, ravager le paysage. Il faut rendre grâce à Bill Clinton, qui en 1997 a dégagé quelques fonds pour engager des travaux de restauration et également de passer quelques réglementations rendant difficile, voire quasi impossible toute nouvelle construction ? Le lac Tahoe est à la frontière entre l’état de Californie et celui du Nevada. Il présente une taille suffisante - à peu près la taille du lac Léman - pour donner l’impression d’une sorte de petite mer intérieure. L’eau est très claire et l’on peut y voir un objet jusqu’à 30 mètres de profondeur. Avec ses 495 mètres de profondeur, c’est l’un des lacs les plus profonds du monde. En raison du manque de précipitations ces dernières années (environ 65 % de la normale annuelle ces trois dernières années), le niveau du  lac a quelque peu baissé. Sur le versant Est du Lac, le lever du soleil est un rituel dont on ne se lasse pas. A la mi juillet, le pourtour des montagnes s’illumine de rouge vers les 5h15 du  matin. Le calme qui  règne alors peut être interrompu par le bruit d’un bateau traversant le lac. Mais il faut attendre encore 45 bonnes minutes pour voir le soleil poindre derrière le sommet des montagnes. Le lac s’éclaire alors et la journée commence.

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Chinatown à San Francisco

26 juillet1San Francisco est une ville magnifique par son architecture, par son relief et aussi par une géographie très particulière bordée d’un côté par la baie qui la délimite d’Oakland et de l’autre par le Pacifique. Elle bénéficie d’un microclimat très particulier déterminé par la barrière de nuages bas qui n’arrête pas d’avancer et de reculer décidant ainsi du temps et changeant ainsi la physionomie de la ville. Même pour un parisien habitué depuis plusieurs décennies à ses Chinatown (dans le 13e et dans le quartier de Belleville), le Chinatown de San  Francisco est très dépaysant  et semble beaucoup plus authentique. Pourquoi ? Difficile à définir, mais il s’agit là d’impression et de sensations fugitives. Une des raisons est sans doute lié au fait que le Chinatown de San Francisco est beaucoup plus ancien, presque aussi ancien que la ville elle-même. San Francisco a grandi avec son Chinatown là où il n’existe que depuis quelques décennies dans un Paris plus que millénaire. C’est un élément constitutif de la ville et non apport tardif dans le développement de la ville. Bien sûr, les deux Chinatown - le parisien et celui de San Francisco – partage le même côté industrieux et commerçant. Parmi les questions qu’on peut se poser, on peut se demander comment les vendeurs de chacune de ces échoppes arrivent à gagner leur vie. Évidemment une simple promenade ne permet d’apporter le moindre élément de réponse. SDC10246

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L’université de Berkeley : Fiat lux

20 juillet1Le campus de l’université de Berkeley est l’un des dix qui constituent l’université de Californie. C’est le plus ancien (1868) et le plus prestigieux. Partout, on peut y trouver des places de parking réservées aux prix Nobel. C’est un campus relativement peu étendu par rapport à celui de la grande université concurrente rivale de Stanford environ dix fois plus grand. L’université de Berkeley est aussi chargé d’histoire et s’est notamment illustré pendant les années de la guerre du Vietnam. Ce fut aussi un des hauts de la contestation de la jeunesse américaine de la fin des années 60. Ce qui frappe d’abord en se promenant sur ce campus, c’est l’étonnante diversité architecturale. Aucun bâtiment ne ressemble à un autre. Certains sont récents et très modernes comme le bâtiment des sciences de la vie, d’autres sont beaucoup plus anciens ou manquent  totalement de charme. Mais cette hétérogénéité donne à l’ensemble un attrait indéfinissable, l’abondante végétation dans laquelle baigne le campus joue un rôle important. Dans certains endroits, on pourrait  se croire dans un véritable parc.

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Vers une nouvelle politique étrangère américaine ?

24 juin logoIs it more of the same or is there any major change in the american foreign policy ? Telle est la question centrale à laquelle ont essayé de répondre John Negroponte, ancien  secretaire  d’Etat adjoint et ancien ambassadeur des Etats-Unis aux Nations Unies et en Iraq et François Bujon de l’Estang, président  de Citigroup France, ancien ambassadeur de France à Washington et deux journalistes américains, Edward Cody du Washington Post et Axel Krause, à l’occasion du cycle de séminaire sur les Etats-Unis organisé par l’Ifri et la French-American Foundation. Première remarque à laquelle on ne peut qu’adhérer : la montagne des problèmes auxquels est confrontée l’administration en place, An Himalaya of problems pour reprendre l’expression de François Bujon de l’Estang. Pourquoi ne faut-il pas s’attendre à un changement radical de la politique étrangère américaine et cela pour deux raisons majeures. D’abord, celle-ci est définie par la défense des intérêts américains, ensuite elle est déterminée à « 90% » par les événements. Sur ce point, ce qui se passe actuellement en Iran est exemplaire. Qui aurait pu prévoir les événements qui ont suivi les élections en Iran ? Dans le cadre d’une politique générale sur cette question, il a bien fallu que Barack Obama prenne une position. Et il l’a fait d’une manière qui n’a pas manqué de surprendre en ne prenant pas vraiment parti pour l’un ou pour l’autre.

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