Aller au contenu Skip to sidebar Skip to footer

Author page: Guy Hervier

Réduire les dépenses militaires ?

« A quoi sert la puissance militaire américaine ? » s’interrogeait à haute voix Thierry de Montbrial, directeur de l’IFRI, lors de la présentation de l’édition 2011 du Ramses sous-titré « un monde post américain ». Parfois poser la question, c’est déjà donner la réponse. De fait, le budget militaire américain représente 48 % des dépenses mondiales ou près de « 5 fois les budgets chinois et russe réunis » (Dépenses militaires : la continuité dans la continuité). Et sur ce point, Barack Obama ne semble pas remettre en cause cette spécificité américaine. D’ailleurs, s’il le faisait, les Républicains et une bonne partie des indépendants et sans doute le complexe militaro-industriel n’hésiteraient à le qualifier de colombe, voire de « traitre » à sa patrie. D’autant que la puissance militaire est peut-être pour les Américains de manière inconsciente un des derniers domaines où le leadership des États-Unis est total. De fait, à quoi sert cette puissance si l’on observe les enlisements successifs au Vietnam, en Afghanistan, en Irak… Dans ces différentes situations, cette supériorité n’a pas servi à grand-chose. Souvenons qu’à sa plus grande intensité, l’armée américaine avait envoyé 550 000 militaires sur le terrain largement mieux doté que son adversaire. Et pourtant, dit de manière abrupte, mais réelle, cela n’a pas empêché aux États-Unis de perdre la guerre.

Read more

Quite frankly, I am exhausted !

Dans une réunion de type Town Hall, Barack Obama a été soumis au feu des questions dont celle de Velma Hart, une femme qui avait pourtant voté pour lui, mais qui est « fatiguée » de le soutenir car elle ne voit pas la fin du tunnel et n’arrive plus à s’en sortir. “I'm one of your middle class Americans. And quite frankly, I'm exhausted. Exhausted of defending you, defending your administration, defending the mantle of change that I voted for. My husband and I have joked for years that we thought we were well beyond the hot dogs and beans era of our lives, but, quite frankly, it's starting to knock on our door and ring true that that might be where we're headed again, and, quite frankly, Mr. President, I need you to answer this honestly. Is this my new reality?”. Face cette critique sévère, Barack Obama garde son calme et son sourire. Un exemple dont d’autres présidents pourraient prendre de la graîne. Comme pour cette femme, l’économie et l’emploi sont les deux problèmes majeurs avec respectivement 33 et 28 %, loin devant les autres questions actuelles (Source : Gallup). En troisième position, c’est l’insatisfaction vis-à-vis du gouvernement avec 11% et le déficit du budget (7%). L’économie et l’emploi viennent en troisième position des problèmes depuis avril 2008, époque à laquelle c’était la guerre d’Irak qui constituait la préoccupation la plus importante. La critique adressée à Obama [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=sHv1ENYAulY&feature=related]

Read more

Popularité de Barack Obama par rapport à ses prédécesseurs

Obama au plus bas dans les sondages ? Sans doute, mais la cause est-elle perdue ? Sans doute pas si l’on se réfère aux données fournies par l’institut Gallup parce qu’une remontée n’est pas impossible, c’est déjà arrivé. Sans doute pas au  regard de l’histoire, car des présidents qui ont  subi une chute comparable resteront certainement de plus grands présidents que d’autres. Ci-dessous quelques courbes assez probantes. Obama subit un sort comparable à Carter et Ford qui, il lest vrai, ne resteront pas de grands présidents. Sa courbe de popularité est comparable à celle de son prédécesseur jusqu’au fâcheux événement du 11 septembre. En revanche, lorsqu’on compare Obama à Truman, Reagan et Clinton dont la popularité remontera ensuite et qui auront plutôt marqué l’histoire, pour des raisons différentes. La comparaison avec Eisenhower, Kennedy, Johnson et George Bush est nettement défavorable à Obama ou favorable aux premiers, tout dépend ce qu’on veut mettre en avant.

Read more

Un monde post-américain ?

Après Crise mondiale et gouvernance globale dans le Ramses 2010 et Turbulences économiques et géopolitique planétaire dans l’édition 2009, Un monde post-américain ? est le titre du Ramses 2011 avec un point d’interrogation qui montre encore l’hésitation des auteurs selon laquelle « Les Etats-Unis pourraient devenir une puissance comme les autres ». On est donc loin de la…

Read more

Weekly address : 18 septembre 2010 projet de loi sur le financement des campagnes politiques

Un Barack Obama qui semble « fatigué et quelque peu désabusé » pour sa « causerie » hebdomadaire. Au menu, le projet de loi pour contrecarrer l’arrêt Citizens United v. Federal Election Commission, rendu par la Cour suprême des Etats-Unis le 21 janvier 2010 qui permet la participation financière des entreprises aux campagnes politiques. Cet arrêt fut voté à 5…

Read more

Barack Obama pire président de l’histoire ou comment se faire remarquer

Ben Quayle est un des dix candidats de l’Etat d’Arizona à l’investiture républicaine pour les prochaines éléctions du Congrès en novembre prochain. Bénéficiant d’un nom connu - Dan Quayle, Vice President qui s’était remarqué pour son incompétence et ses déclarations inconsistantes -, et d’une situation qui a projeté l’Etat d’Arizona sous les feux des  médias,…

Read more

Recevez les derniers articles directement dans votre boîte mail !

Un Jour en Amérique © 2024. Tous droits réservés. 
Consentement des cookies