Ou dit d’une autre manière, certes un peu triviale, c’est ce qu’on appelle avoir le moral dans les chaussettes. Selon une enquête réalisée entre le 7 et 10 octobre par l’institut Gallup, Seulement 21 % des Américains se déclarent satisfaits sur « la manière dont vont les choses aux Etats-Unis » (the way things are going in…
« Nous sommes dans une bataille pour reconstruire l’économie et remettre les Américains au travail. Ce défi ne dépend pas que de l’Etat seul (…) mais l’Etat a une responsablité importante ». C’est l’exemple de discours toujours très balancé que propose Barack Obama cette semaine dans son intervention hebdomadaire. Bien entendu, les Républicains penseront que Barack Obama, le socialiste, est le mal absolu en voulant placer l’Etat au cœur de la problématique économique actuelle. L’Etat peut intervenir en créant un cadre favorable :
1. Pour lever des fonds favorisant la création d'entreprises ;
2. Pour faciliter les prêts aux entreprises et faciliter leur développement
3. Pour récompenser l’innovation
Barack Obama en a profité pour rappeler les mesures prises récemment notamment le Small Business Jobs Act, H.R. 5297 qui a permis a des milliers d’entreprises, plutôt les PME, qui seront les principaux vecteurs de création d’emplois, de bénéficier de nouveaux prêts pour financer leur développement.
Barack Obama met l’accent sur la création des emplois aux Etats-Unis et explique les failles existantes dans la réglementation qui favorise la création des emplois hors des Etats-Unis. Et nouvelle coup de pattes aux républicains qui, au cours des 4 dernières années, ont voté à 11 reprises des lois bénéficiant aux entreprises qui créent des emplois offshore.
Le rôle et le pouvoir du gouvernement sont deux éléments fortement discriminants entre les républicains et les démocrates. Les derniers sondages réalisés par l’institut Gallup le démontrent une nouvelle foi. Cette ligne de partage est encore plus importante aujourd’hui étant l’intervention relativement active de l’équipe Obama depuis son entrée en fonction et ce en raison…
Le Wall Street Journal explique dans un article publié ce mardi 12 octobre (Wall Street Pay: A Record $144 Billion) que les trois douzaines de sociétés financières et d’investissements - incluant les banques d’investissement, les hedge funds et les institutions d’échange de titres - allaient distribuer cette année 144 milliards de dollars de bonus à…
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Après une année 2009 où les États-Unis avaient dominé le club fermé des récipiendaires du prix Nobel (Les prix Nobel 2009 : l’ultra domination américaine), 2010 est beaucoup plus diversifié du point de vue des nationalités. 11 sur 13 en 2009 ayant reçu ce prestigieux prix…
Cette weekly address se situe bien avant les élections de midterm. Barack Obama aborde le problème de l’emploi via l’éducation partant du raisonnement simple mais en général bien reçu que le niveau d’éducation facile le niveau d’insertion des jeunes dans le monde économique et améliore donc le niveau de l’emploi. Or l’emploi est bien le…
Etonnante publicité politique que celle que vient de diffuser Christine O’Donnell où elle déclare tout de go avec une voix des plus angéliques qu’ « elle n’est pas une sorcière, mais qu’elle est vous » (ça ne marche pas vraiment en français). Rappelons que Christine O’Donnell est la candidate républicaine (une des candidates du Tea Party) aux prochaines…
L’emploi grâce à l’énergie propre tel est le thème abordé par Barack Obama. Rien de très surprenant car l’économie et l’emploi sont, et de très loin, les deux principaux sujets de préoccupations des Américains. C’est ce qu’indique un sondage réalisé par l’institut Gallup à la mi-septembre. Et le haut niveau de chômage (9,6 % selon les chiffres officiels qui ne tient pas compte des gens qui sont rationnés et travaillent à temps partiel et aussi ceux qui ne sont même plus sur les listes de demandeurs d’emplois) est une des principales causes de la faible popularité de Barack Obama.
C’est une intéressante présentation historique du mouvement des Tea Party qu’a faite André Kaspy (Conservateurs et ultra droite aux Etats-Unis, du temps de l'indépendance au mouvement Tea Party) qu’on ne présente plus et qui a produit de nombreux livres sur les Etats-Unis. Toutefois, le principe de l’émission de Concordance des Temps n’a pas été vraiment respecté. Il a beaucoup été question d’histoire, des antécédents, de l’ultradroite qui a précédé ce mouvement des Tea Party, formidable coup de marketing, y compris même jusque dans son appellation qui donne l’image d’un mouvement révolutionnaire alors qu’il est beaucoup plus populaire et réactionnaire ; Avec en toile de fond une nostalgie d’un passé vers lequel il est totalement stupide de vouloir retourner tant les conditions sont différentes. Et des références permanentes sur la Constitution que les partisants des mouvements du Tea Party lisent comme les temoins de Jéohovah lisent la Bible et qui les conduisent à des énormités.
Sur ce document fétiche sur lequel il est sans doute impssible d’émettre le moindre doute à passer pour un mauvais Américain, Michael Klarman, professeur de droit à Harvard, a fait une conférence à l’Université John Hopkins ou il émet des réserves et décrit ce qu’il appelle aujourd’hui la « constitutional idolatry » qui caractérise en partie les promoteurs du Tea Party. Il a publié un texte intitulé intitulé A Skeptical View of Constitution Workship qui fait la synthèse.
Quand un vicomte, rencontre un aut' vicomte,
Qu'est-ce qu'ils s'racontent ? Des histoir's de vicomtes.
Quand un gendarme, rencontre un aut' gendarme
Qu'est-ce qui les charme, Qu'les histoir's de gendarmes
(…)
Quand un bouffon confond un autre bouffon
Qu’est-ce qu’il s’répond, des histoir’s de bouffons
Eh bien non, c’est plutôt une discussion assez sérieuse où Bill O’Reilly essaye de faire dire à…