Ce discours sur l’Etat de l’Union un peu particulière puisqu’il s’agissait du premier de son second mandat à la fois un point sur la situation actuelle et une feuille de route pour les quatre années à venir. La remarque liminaire de Barack Obama est la citation d’une remarque de Kennedy qui avait déclaré “the Constitution makes us not rivals for power but partners for progress.” La popularité de Barack Obama n’est pas très élevée - elle se situe aux alentours de 50 % - mais celle du Congrès est aboslument catastrophique et est descendue à des niveaux avoisinants les 15 %. Et pendant les quatre années du premier mandat, Les Républicains ont fait de l’obstruction systématique alors que Barack Obama n’a pas voulu développer la culture du compromis. Lors de son deuxième mandat, Barack Obama sera peut-être tenté de gouverner par décret. “It is my task,” he said, “to report the State of the Union -- to improve it is the task of us all.” A-t-il complété, une phrase qui peut s’interpréter de diverses façons.
La politique étrangère intéresse peu les Américains. N’a-t-elle pas tenu une place modeste dans les 3 débats entre Barack Obama et Mitt Romney lors des élections présidentielles de novembre ? Et malgré l’alternance, démocrates et républicains l’ont conduite avec une certaine stabilité. De la guerre froide jusqu’à l’effondrement de l’URSS, l’objectif était de maintenir l’équilibre des forces. Depuis les années 90, les Etats-Unis ont endossé l’habit de l’hyperpuissance, gendarme du monde avec le nouveau de la guerre contre le terrorisme en réaction aux évènements du 9 septembre 2001. Alors que le précédent adversaire était clairement identifié, le nouveau est flou, obscur, mobile, organisé en réseau et surtout non étatique. De telle sorte que la stratégie conventionnelle n’est plus adaptée. Mais un nouvel adversaire se profile à l’horizon : la Chine. Au début du premier mandat de Barack Obama, Hillary Clinton avait publié un article fondateur dans la revue Foreign Affairs dans laquelle elle formulait un intérêt renforcé pour la zone Asie-Pacifique sur le plan militaire et économique marquant en creux un délaissement pour l’Europe. Sur le plan économique, cette zone est désormais le moteur de la croissance du monde. Sur le plan militaire, la Chine prend peu à peu la place de l’URSS à la différence près qu’elle n’a pas vraiment de visée impérialiste. Dans sa stratégie d’encerclement, les Etats-Unis ont signé des accords avec plusieurs pays de la zone et renforcé significativement sa présence dans la zone.
L’esclavage tient une place centrale dans Django Unchained tout comme dans Lincoln. Le film de Quentin Tarantino commence quelque part dans le Texas en 1858 alors que celui de Steven Spielberg s’ouvre à Washington en 1860. Malgré cette proximité temporelle, voire géographique, on ne saurait voir deux films aussi différents tant sur le genre que…
Le titre du film de Steven Spielberg est à la fois juste - le 16e président des Etats-Unis est bien le personnage principal du film - et incomplet. C’est en fait un petit cours de démocratie politique que nous propose Spielberg sur la manière d’atteindre un objectif majeur : Amender la Constitution sur un sujet essentiel. Lorsqu’on observe actuellement les débats sur le 2e amendement, on comprend aisément l’immensité de la tâche (En attendant Lincoln…)
Telle est l’égalité défendue par Dick Morris et de nombreux défenseurs de la libre circulation des armes à feu, titulaire patentés de la NRA ou sympathisants de la cause « gunistique ». Est-ce de la bêtise, de la malhonnêteté intellectuelle, de la mauvaise ou de la défense d’un lobby ancré dans l’imaginaire de certains Américains nostalgiques des…
Dans son discours d’investiture pour son second mandat, Barack Obama s’est référé avec attachement à la Constitution. Son texte transpire de formules - We the People, Life, Liberty and thePursuit of Happiness - et de valeurs - Egalité, liberté - issus du texte rédigé par les Pères Fondateurs. Ce n’est pas vraiment étonnant de la part d’un ancien professeur de droit qui pense avant tout que la société est avant tout organisée par le droit et la loi.
Mais ce n’est pas une lecture littérale de la Constitution que propose le 44e président des Etats-Unis comme celle que nous proposent les extrémistes qui par exemple s’arcboutent sur certains amendements pour défendre la vente totalement libre des armes à feu mais plus comme le fondement d’un contrat social entre citoyens d’une même nation.
Sur les 25 entreprises les plus innovantes, 14 sont américaines. Tel est l’un des résultats de l’étude annuelle réalisée par le Boston Consulting Group qui montre que les entreprises d’outre-atlantique cultivent particulièrement l’innovation. Peut-être encore plus marquant, dans les 10 premières, on en trouve six, toutes présentes sur le secteur des technologies de l’information : Apple, Google, Microsoft, Facebook, IBM et Amazon.
Dans ce groupe, IBM fait figue d’ancêtre alors qu’Apple et Microsoft sont tout juste entrées dans l’âge mûr. Les trois restantes - Apple, Google et Facebook - sont toutes trois nées avec le Web. Alors qu’Amazon reste relativement unique, Google et Facebook se livre une bataille frontale pour récupérer le gâteau de la publicité sur le Web. Apple est dans une situation un peu particulière et est peut-être plus vulnérable dans la mesure où son activité dépend fortement de la vente de matériel. Et sur ce point, il semblerait que son image et son appréciation soient en train de pâlir. Ces derniers temps, les produits Apple ont perdu de leur superbe (Has Apple Lost Its Cool to Samsung?). Quant à l’action d’Apple, elle s’est sérieusement effritée depuis 6 mois tombant en-dessous des 500 dollars.
Au 14 rue Monsieur le Prince dans le 5e, a habité un des écrivains américains les plus français, tellement français qu’il a pris la nationalité en 1947
Richard Nathaniel Wright, né le 4 septembre 1908 à Natchez (Mississippi) et mort le 28 novembre 1960 à Paris, est un écrivain et journaliste américain. Il a été le…
L’institut Gallup définit la polarisation par la différence entre le taux d’approbation d’un président par les électeurs des deux camps. La polarisation d’un président démocrate ayant l’approbation de 80 % de son électorat et de 25 % de l’électorat républicain sera mesurée à 55 %. D’après ce critère a priori simple, la 4e année de…
Ce n’est pas la valse à trois temps, mais l’inauguration à deux temps : un serment prêté en privé à la maison Blanche hier et aujourd’hui devant le Capitole et 800 000 Américains. La raison ? Tout simplement parce que le 20 janvier est tombé un dimanche. C’est la septième fois qu’un tel événement intervient. La première fois que cet événement est arrivé, James Monroe a consulté la Cour Suprême qui a convenu d’organiser la cérémonie le lendemain.