Ne dites pas à ma mère que je suis Père Noël, elle pense que je suis policier !
La police de New York n'a-t-elle pas le sens de l'humour ?
Donald Trump aime provoquer avec des phrases et des formules chocs. Il égrène sa campagne par des saillies plus atroces les unes que les autres. Les Editions du Cherche Midi avaient publié Les Amuse Bush, le prédisent qui vous parle. Elles pourraient éditer un nouveau volume sous le titre les « Trumperies de Donald ». La dernière en date (s’il n’y en a pas eu une depuis), suite aux tragiques attentats de Paris et de San Bernardino en Californie, est celle où il déclare qu’il faut interdire l’entrée aux Etats-Unis à tous les musulmans (“total and complete shutdown of Muslims entering the United States.”). Parmi ses autres saillies subtiles dont Donald nous a gratifié citons celle où il affirme que : « Quand les deux tours se sont effondrées le 11 septembre 2001, j’ai vu à Jersey City des milliers et des milliers de personnes se réjouir de voir les deux tours s’écrouler. Des milliers de personnes s’en sont réjouis, répète-t-il, les qualifiant comme des arabes » (Trump’s outrageous claim that ‘thousands’ of New Jersey Muslims celebrated the 9/11 attacks).
Suite à ces déclarations, les concurrents de la Primaire républicaines ont certes pris leur distance avec le milliardaire de la construction mais ils ont également pris leur part mais y sont allés également de leur petite formule, certaines tout aussi outrancières.
Le métro de New York couvre une surface équivalente à celle du métro et du RER parisien. Il n’est pas vraiment moderne quand on le compare à celui de Paris et son utilisation demande une certaine pratique avec une logique qui n’est pas toujours évidente. Il n’y a moins de « musiciens » que dans celui de…
« Je crois sincèrement que si un adorateur du feu, ou un brahmane hindou, venait aux Etats-Unis, et était capable de prêcher en anglais, il s’écoulerait fort peu de temps avant qu’il eût réuni un nombre respectable de fidèles » observa avec sagacité Mrs. Troloppe[1]. Mille sectes surgirent, chacune assurée de détenir la Vérité. Regardons-les fourmiller, les unes aux bords de l’idéal, les autres un peu trop proches des réalités.
Cette citation s’applique assez bien à la Rodgers Avenue de Brooklyn à New York où des sortes d’échoppes-églises sont plantées tout le long de l’avenue avec des titres plus ésotériques les unes que les autres.
[1] Frances Trollope (10 mars 1780 – 6 octobre 1863) est une romancière et femme de lettres anglaise.
127, 128, 129… Le comptage n’était pas fini mais il attira l’attention de Saint-Pierre qui n’avait pas fait le lien avec les évènements intervenus quelques mois plutôt. Les membres du groupe expédiés en urgence malgré eux n’avaient pas eu le temps d’être dispatchés vers les bons interlocuteurs car nombre d’entre eux auraient dû être présentés à Allah ou Yahvé. Le chiffre était assez inhabituel pour susciter sa curiosité. Et le message que cet épisode tragique avait généré « Pray Pour Paris » était fort éloigné du « Je suis Charlie ». Alors que celui-ci avait eu un effet clivant en créant les groupes qui s’en revendiquaient et d’autres qui s’y sentaient totalement étrangers, celui-là était plus inclusif et suscitait une adhésion plus large.
- Saint-Pierre : Que venez-vous faire ici, vous semblez si jeunes et pas du tout préparés pour ce voyage ?
- Djamila, un peu en avant du groupe : des faibles d’esprits tout de noir vêtus se réclamant d’Allah, autrement dit Elie, ont tiré dans le tas pour faire le plus de victimes possibles.
Écrit après les événements de Charlie et de l'Hyper Cacher
Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré, oncle Bernard se présentent devant Saint Pierre, ainsi que 6 autres personnes qu’il ne connaissait pas.
- Saint Pierre : Que me vaut l’honneur ?
- Charb (qui était le chef de la bande) : nous avons été pris par surprise par deux fous furieux, tout de noir vêtus de la tête au pied, qui ne se sont pas présentés. On pensait que le niqab était interdit dans les lieux publics. D’abord, on croyait à une grosse farce et puis on a compris assez vite qu’ils n’étaient pas venus pour sucrer les fraises ou peindre la girafe.
- Saint-Pierre : Pourquoi ces deux pois chiches en avaient contre vous ?
Les clichés ont la vie dure. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils existent, construits lentement au fil du temps comme autant de strates déposées par les différentes époques historiques. Qu’est-ce que symbolisent mieux les Français que le béret et la baguette ? Parfois, le cliché colle toujours à la réalité. La baguette reste toujours un élément majeur…
N’aurait-il pas fallu sauver le candidat Lessig ? Larry Lessig s’était engagé dans la campagne des primaires côté démocrate sur les thèmes de la corruption, des lobbies, des conflits d’intérêt, de l’influence de l’argent sur la vie politique. Il n’a pas été détecté sur le radar de l’opinion publique, il n’était pas présent au premier débat…
Dans une courte Interview, le professeur du MIT et linguiste renommé reprend des thèmes connus sur la position des États-Unis dans le monde et qui joue le rôle de nouvel empire depuis des décennies. Et comme dans nombre pays d’Europe, les États-Unis ont effectué un glissement vers la droite, « les Républicains sont allés largement au-delà…
Les hirondelles aiment le printemps.
L’étape du Caucus qui se tiendra le 1er février 2016 de l’Iowa est importante car elle lancera la campagne pour la nomination du candidat républicain. Alors qu’il caracolait en tête des sondages jusqu’ici, Donald Trump doit faire face à son deuxième sondage défavorable. Le sondage réalisé par l’université Monmouth donne une…