Les primaires sont un marathon qu’il faut courir comme un sprint. Et dès la sélection par le parti démocrate et le parti républicain, les deux candidats doivent se lancent dans la course à l’élection générale.
Après l’Iowa qui a révélé quelques surprises, Sanders talonnant Clinton et Ted Cruz relegant Trump loin à la deuxième place et un surprenant troisième plutôt bien placé Marco Rubio, c’est le New Hampshire entre en scène mardi prochain.
Le petit Etat du New Hamspire (1,3 millions d’habitants) devrait, si l’on en croit les sondages, remettre Trump en tête chez les Républicains. Mais une surprise n’est pas à éliminer.
Côté démocrates, Bernie Sanders devrait gagner assez largement même si son avance à tendance à s’effriter. Le nombre de délégués est assez faible et l’enjeu est encore assez symbolique. La position assez favorable de Bernie Sanders s’explique simplement le fait que le New Hampshire jouxte le Vermont dont Bernie Sanders est un des deux sénateurs, il « joue » donc presque à la maison.
Le SuperBowl est un des principaux rendez-vous sportifs et médiatiques de l’année. Ne serait-ce que par la démesure qui caractérise par quelques chiffres :
115 millions de téléspectateurs ;
5 M$ pour un spot TV de 30 secondes ;
Le prix moyen d’un billet est de 5000 dollars ;
Le montant des paris représente plus de 4 milliards de dollars.…
Les sondages ne sont pas une science exacte. Les premiers caucus de l’Iowa le rappelleront à certains candidats. Il faut dire qu’il n’est pas chose facile de procéder à des sondages dans cet état rural de 3 millions d’habitants avec en plus ce système d’un autre âge que semble les Caucus.
Côté républicains, Marco Rubio est…
C’est donc la première étape de la longue course aux primaires qui concernent cette année les démocrates et les républicains. Tous les 4 ans, l’Iowa attire l’attention de tous les médias américains et remet au goût du jour son principal titre de gloire de lancer les primaires des élections présidentielles américaines.
Côté démocrates, Hillary Clinton va…
Ne dites pas à ma mère que je suis Père Noël, elle pense que je suis policier !
La police de New York n'a-t-elle pas le sens de l'humour ?
Donald Trump aime provoquer avec des phrases et des formules chocs. Il égrène sa campagne par des saillies plus atroces les unes que les autres. Les Editions du Cherche Midi avaient publié Les Amuse Bush, le prédisent qui vous parle. Elles pourraient éditer un nouveau volume sous le titre les « Trumperies de Donald ». La dernière en date (s’il n’y en a pas eu une depuis), suite aux tragiques attentats de Paris et de San Bernardino en Californie, est celle où il déclare qu’il faut interdire l’entrée aux Etats-Unis à tous les musulmans (“total and complete shutdown of Muslims entering the United States.”). Parmi ses autres saillies subtiles dont Donald nous a gratifié citons celle où il affirme que : « Quand les deux tours se sont effondrées le 11 septembre 2001, j’ai vu à Jersey City des milliers et des milliers de personnes se réjouir de voir les deux tours s’écrouler. Des milliers de personnes s’en sont réjouis, répète-t-il, les qualifiant comme des arabes » (Trump’s outrageous claim that ‘thousands’ of New Jersey Muslims celebrated the 9/11 attacks).
Suite à ces déclarations, les concurrents de la Primaire républicaines ont certes pris leur distance avec le milliardaire de la construction mais ils ont également pris leur part mais y sont allés également de leur petite formule, certaines tout aussi outrancières.
Le métro de New York couvre une surface équivalente à celle du métro et du RER parisien. Il n’est pas vraiment moderne quand on le compare à celui de Paris et son utilisation demande une certaine pratique avec une logique qui n’est pas toujours évidente. Il n’y a moins de « musiciens » que dans celui de…
« Je crois sincèrement que si un adorateur du feu, ou un brahmane hindou, venait aux Etats-Unis, et était capable de prêcher en anglais, il s’écoulerait fort peu de temps avant qu’il eût réuni un nombre respectable de fidèles » observa avec sagacité Mrs. Troloppe[1]. Mille sectes surgirent, chacune assurée de détenir la Vérité. Regardons-les fourmiller, les unes aux bords de l’idéal, les autres un peu trop proches des réalités.
Cette citation s’applique assez bien à la Rodgers Avenue de Brooklyn à New York où des sortes d’échoppes-églises sont plantées tout le long de l’avenue avec des titres plus ésotériques les unes que les autres.
[1] Frances Trollope (10 mars 1780 – 6 octobre 1863) est une romancière et femme de lettres anglaise.
127, 128, 129… Le comptage n’était pas fini mais il attira l’attention de Saint-Pierre qui n’avait pas fait le lien avec les évènements intervenus quelques mois plutôt. Les membres du groupe expédiés en urgence malgré eux n’avaient pas eu le temps d’être dispatchés vers les bons interlocuteurs car nombre d’entre eux auraient dû être présentés à Allah ou Yahvé. Le chiffre était assez inhabituel pour susciter sa curiosité. Et le message que cet épisode tragique avait généré « Pray Pour Paris » était fort éloigné du « Je suis Charlie ». Alors que celui-ci avait eu un effet clivant en créant les groupes qui s’en revendiquaient et d’autres qui s’y sentaient totalement étrangers, celui-là était plus inclusif et suscitait une adhésion plus large.
- Saint-Pierre : Que venez-vous faire ici, vous semblez si jeunes et pas du tout préparés pour ce voyage ?
- Djamila, un peu en avant du groupe : des faibles d’esprits tout de noir vêtus se réclamant d’Allah, autrement dit Elie, ont tiré dans le tas pour faire le plus de victimes possibles.
Écrit après les événements de Charlie et de l'Hyper Cacher
Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré, oncle Bernard se présentent devant Saint Pierre, ainsi que 6 autres personnes qu’il ne connaissait pas.
- Saint Pierre : Que me vaut l’honneur ?
- Charb (qui était le chef de la bande) : nous avons été pris par surprise par deux fous furieux, tout de noir vêtus de la tête au pied, qui ne se sont pas présentés. On pensait que le niqab était interdit dans les lieux publics. D’abord, on croyait à une grosse farce et puis on a compris assez vite qu’ils n’étaient pas venus pour sucrer les fraises ou peindre la girafe.
- Saint-Pierre : Pourquoi ces deux pois chiches en avaient contre vous ?