Dans une interview au Washington Post, Edaward Snwoden présente l’image de quelqu’un d’équilibré et réfléchi qui ne cherche à se mettre sous les projeteurs de l’actualité pour avoir son quart d’heure de célébrité (sans doute plus étant données les répercutions que ne va pas manquer d’avoir cette affaire) mais plus simplement à alerter (Whistleblower) le public sur des pratiques qu’il juge « abusives ». Voilà pour l’impression que donne le personnage et qui semble le distinguer de Julian Assange mais c’est évidemment très superficiel. Il indique aussi qu’il n’est pas opposé au gouvernement et que sa démarche est motivée par la simple volonté d’informer le public.
En tant qu’administrateur de système d’un sous-traitant (Booz & Hamilton) travaillant pour la NSA, Edward Snowden explique qu’il a accès à des quantités d’informations concernant tous les Américains, du simple citoyen au président des Etats-Unis. « La NSA a pris le moyen le plus facile (désormais possible avec lesmoyens de traitement et de stockage des données) de tout écouter, explique-t-il, au cas où et d’avoir accès à toutes les informations en cas de besoin.
La NSA pense qu’elle défend l’intérêt national mais elle s’abrite derrière les problèmes pour justifier ses pratiques. Un simple faux appel peut faire de vous un suspect et vousattirer de graves ennuis.
« Ma plus grande peur ? Qu’il ne se passe rien après ces révélations et que tout constinue comme avant ».