En dehors des essais cliniques, le premier vaccin contre la COVID-19 a été administré le 8 décembre 2020. Les chercheurs ont cherché à quantifier l’impact mondial de la première année des programmes de vaccination contre la COVID-19 à l’aide d’une modélisation mathématique pour ajuster la transmission et la vaccination de la COVID-19 à la mortalité déclarée et à la surmortalité toutes causes confondues dans 185 pays et territoires.
Ces travaux ont permis de déterminer le nombre de vies perdues s’il n’y avait pas eu de vaccins. Sur la base des décès dus à la COVID-19 signalés, les vaccinations ont permis d’éviter environ 14,4 millions de décès dus à la COVID-19 en un an. C’est ce qu’indique le National Institutes of Health (Lives saved by COVID‐19 vaccines). Cependant, si l’on utilise la surmortalité, cette estimation s’élève à 19,8 millions de décès évités (Figure ci-dessous), ce qui équivaut à une réduction globale de 63 % du nombre total de décès (19,8 millions sur 31,4 millions) au cours de la première année de vaccination contre la COVID-19.
Les livraisons de vaccins aux pays à faible revenu ont été bien inférieures aux promesses. Dans les pays participants à la garantie de marché COVAX (COVID‐19 Vaccines Global Access), on estime que 7,4 millions des 17,9 millions de décès excédentaires ont été évités, mais que des millions de vies supplémentaires auraient pu être sauvées avec une meilleure couverture. La vaccination contre la COVID-19 a changé le cours de la pandémie, sauvant des dizaines de millions de vies dans le monde. Cependant, les vaccins ont eu moins d’effet dans les pays à faible revenu en raison d’un accès insuffisant, ce qui souligne l’importance de l’équité vaccinale mondiale.
Interviewé par Bill Maher, RFK Jr remet en cause des chiffres amplifiant le puissant mouvement antivax qui existe aux États-Unis. Il va être ministre de la Santé.
C’est un peu comme si on nommait Al Capone ministre de l’Intérieur et Bernard Madoff, ministre des Finances.
RFK Jr. and Bill Maher Debate Vaccines