Une tempête dans un verre d’eau transformée en ouragan tropical ?
Pocahontas est l’un des mythes de l’histoire de l’Amérique. Mythe car le récit même de cette histoire n’est pas connu avec certitude. Il a fait l’objet d’un film par Walt Disney, gentillet comme les films de Disney mettant en scène l’amitié (peut-être plus) entre une Indienne et le colon John Smith.
Mais plus récemment, Pocahontas c’est une controverse futile et inutile comme aime à les déclencher Donald Trump. En l’occurrence, le locataire de la Maison-Blanche s’est amusé à dénigrer Elizabeth Warren qui avait affirmé avoir du sang indien dans les veines (en l’occurrence Cherokee).
Pendant six années, Donald Trump n’avait-il pas sonné la charge contre Barack Obama en émettant un doute sur le fait qu’il est né aux États-Unis et donc en délégitimant son élection (Il faut être né sur le territoire américain pour pouvoir se présenter aux élections présidentielles). Le motif de ces attaques est à la fois pour détourner l’attention et pour discréditer. Un des sports favoris de Donald Trump qui ne peut s’empêcher d’ajouter un qualificatif négatif à tous ses opposants quand ce n’est pas un surnom complet comme c’est le cas pour Elizabeth Warren : Pocahontas. La sénatrice du Massachusetts, candidate possible pour 2020, est allée jusqu’à faire faire un test ADN pour prouver ses allégations.
Le résultat du test tel qu’il est rapporté par le New York Times : There is “strong evidence” that Ms. Warren has Native American pedigree “6-10 generations ago,” according to a document she released Monday from Dr. Carlos Bustamante, a renowned geneticist. The error rate is less than one-in-a-thousand, he said.
Cela n’a pas empêché Donald Trump de continuer la charge et de publier trois tweets pour ensuite déclarer que cette histoire n’intéresserait personne.