Si l’élection avait été basée sur le vote populaire, je l’aurai gagné. Telle est l’affirmation que s’est cru obligé de tweeter Donald Trump.
Car l‘illégitimité liée à l’écart de près de trois millions en faveur d’Hillary Clinton, le plus grand écart pour un président élu depuis 1876, va lui coller à la peau pendant les quatre ans de son mandat.
Les chiffres définitifs sont les suivants :
Mais si on jour au jeu des si, la liste pourrait être longue
- Si James Comey n’avait pas envoyé ce courrier au Congrès pour rouvrir le dossier des emails d’Hillary Clinton,
- Si les Russes n’étaient pas intervenus pendant la campagne,
- Si les gouverneurs de nombre d’états à majorité républicaine n’avaient pas bénéficié de la loi de 2013 qui affaiblissaient considérablement les lois sur le droit de vote de Lyndon Johnson pour rendre plus difficile le cote des minorités (papiers d’identité, inscription sur les listes électorales, fermeture de bureaux de votes, restriction du vote anticipé…),
- Si les Fake News ne s’étaient pas répandus de manière totalement incontrôlée,
- Si les médias n’avaient fait le jeu de Donald Trump dans la première partie de la campagne (Cf la déclaration du patron de CBS selon laquelle ce qui bon pour CBS n’est pas forcément bon pour l’Amérique) parce qu’il fait de l’audience,
- Si Donald Trump n’avait pas « boxé » en dessous de la ceinture et s’était comporté comme un candidat « normal »,
- Si électeurs démocrates s’étaient mobilisés un peu plus surtant les trois états maudits (Wisconsin, Michigan et Pennsylvanie)…
Bref, Donald Trump n’aurait jamais du gagner. Mais le plus improbable est arrivé.
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