“Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent” avait déclaré l’ancien président du Conseil puis de l’assemblée nationale Edgar Faure.
Le vent Trump était un aquilon, il est devenu un Zéphyr capable de faire tourner les têtes les plus solides. Ted Cruz, opposant le plus valeureux des primaires et Mitt Romney, candidat malheureux de 2012, n’avaient pas de mots assez durs sur celui qui est devenu président élu.
Oublions tout ça, c’était juste un malentendu. Maintenant passons aux choses sérieuses, le partage du pouvoir. Se renier pour devenir Secretary of State, le jeu en vaut la chandelle car ce n’est pas rien que de devenir chef de la diplomatie du pays le plus puissant du monde. Ted Cruz avait littéralement crucifié celui qui avait accusé son père d’avoir participé à l’assassinat de John Kennedy, voilà venu le temps de la rédemption.
Ne manque plus dans le reportage de MSNBC que Chris Christie qui, non content de s’être fait agonir pendant les primaires, puis viré comme un malpropre pour un différend avec Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, membre de l’équipe de transition et semble-t-il conseiller du président élu, a la force de revenir voir le maître pour vérifier s’il n’y a pas un os qui traine dans une écuelle.