Hillary Clinton et Donald Trump sont les deux candidats les plus impopulaires depuis très longtemps, sans doute que la popularité est mesurée par les instituts de sondage. Une proportion importante des électeurs ne votera pas pour leur candidat favori mais contre le candidat honni.
Dans ce contexte global peu enthousiasmant, que pensent les Américains de ces deux candidats. Selon l’institut de sondage Gallup, la réponse est relativement simple : Hillary Clinton a la personnalité et les qualités de leadership qu’un président doit avoir pour 51 % contre seulement 32 %. C’est là une différence marquante qui tranche avec les perceptions des Américains sur les précédents candidats qui étaient relativement proches : Barack Obama contre John McCain, John Kerry contre George W. Bush, Al Gore contre George W. Bush. Cette perception de Donald Trump comme n’ayant pas vraiment la personnalité et les qualités de leadership d’un président est-elle lié à son manque d’expérience politique où à son comportement outrancier et violent pendant cette campagne et le profil qu’il s’est construit au fil des ans avec ses excès et ses frasques. Peut-être les deux.
En revanche, sur les thèmes de campagne développées de part et d’autre, les électeurs se partagent en camps de poids équivalent. Evidemment, chaque groupe partisan a une perception différente de son champion mais les Républicains sont moins nombreux à penser que Donald a ces qualités que leurs homologues pour Hillary Clinton : 60 % seulement des Républicains le pensent contre 87 % pour les démocrates.
Trump est un marque, Hillary Clinton est à la fois une marque et une dynastie. Tous les deux font partie de la vie quotidienne des Américains depuis plus de trois décennies. Mais concernant la connaissance des candidats, l’avantage même si on pourrait penser que tous les électeurs connaissent ou ont entendu parler des deux candidats. 83 % des Américains ont lu, vu ou entendu quelque chose à propos de Donald Trump contre 78 % pour Hillary Clinton dans les deux derniers jours. On se demande comment avec le déluge d’informations craché par tous les médias, il est possible de passer au travers.
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