Une des conséquences positives des affaires du Shutdown et du Fiscal Cliff est que l’appréciation des Américains sur le Tea Party a nettement chuté dans l’opinion des Américains. Cette aile droite extrémiste qui a pris en otage les Etats-Unis et exercer un chantage assez odieux « supprimer l’Obamacare ou on ne vote pas le budget » dont les conséquences auraient pu être assez dramatiques. Cette fois, le bras de fer a tourné à l’avantage d’Obama et se retourne nettement contre le Tea Party – qui rappelons-le n’est pas un parti mais un mouvement, une tendance, un courant comme on dirait au parti socialiste) dans l’opinion (un mouvement analogue était intervenu dans l’opinion lors du dernier Clinton).
Le retournement a été plutôt rapide. En octobre (au moment de la crise politique), 49 % des Américains ont une image négative du Tea Party contre seulement 25 % en 2010. A cette époque, le Tea Party avait réussi a entraîné les citoyens sur des thèmes porteurs : la baisse des impôts, la réforme de l’assurance maladie, la lutte contre le Big Government. Cette capacité d’entrainement semble donc avoir trouvé ses limites). Cette baisse de popularité se constate dans toutes les sensibilités politiques avec le décalage évident qu’il est moins marqué chez les républicains que chez les démocrates. Elle situe à un niveau intermédiaire chez les Indépendants.
