C’est l’une des stars du parti Républicain et l’un deux sénateurs de Floride. C’est l’un des favoris actuels pour les élections de 2016. Marco Rubio défend avec vigueur le projet de loi sur l’immigration censé donner la nationalité américaine à 11 millions d’immigrants sous certaines conditions. Le projet de loi est porté par le gang of Eight, quatre sénateurs démocrates et quatre républicains.
Il n’est pas d’accord avec Colin Powell qui déclarait en janvier dernier que le parti républicain qui ne prend pas en compte l’évolution démographique et regarde de heut des minorités.
Mais le plus surprenant est qu’il défend bec et ongle le refus du Sénat de voter la loi sur le contrôle des armes à feu au prétexte primo que ces lois ne sont pas efficaces – donc ne faisons rien – et qu’elles violent le fameux deuxième amendement. « Pensez-vous que les « méchants » vont aller tranquillement faire un background check pour acquérir une arme à feu » ? questionne-t-il. Il ne faut pas voter une loi au motif qu’elle ne serait pas 100 % efficace. Un argument étonnant dans la bouche d’un sénateur. Si seulement elle permettait de régler 10 % des cas, cela ne vaudrait-il pas la peine d’essayer ?
Il faudrait qu’un historien spécialiste de droit constitutionnel démonte l’inanité de ce deuxième Amendement et sa non pertinence dans le monde d’aujourd’hui. Il permettrait de faire avancer le débat et réduirait définitivement en miette l’argument récurrent de tous les « Pro guns ».