Le dispositif du « fiscal Cliff » est une sorte de piège dans lequel se sont mis les politiques qui pourrait se déclencher le 1er janvier. Si le président et le Congrès ne se mettent pas d’accord sur les mesures à prendre tant en dépenses qu’en recettes, des mesures seront prises automatiquement entraînant une augmentation des impôts sur la majorité des revenus et des baisses de dépenses sur différents budgets. Le CBO (Congressional Budget Office – un organisme non partisan – à indiquer que de telles mesures aurait un impact désastreux sur la croissance.
Alors qu’on se rapproche de la date fatidique, les Américains sont de plus en plus nombreux à appeler au compromis entre les deux parties : 70 % cette semaine contre 62 %. Ils se rendent compte que la partie de bluff qui est en train de se jouer – chacune des deux parties essayant de montrer à l’autre qu’elle attend que l’autre flanche en raison de l’importance de l’enjeu – pourrait être extrêmement dommageable. Ils ne sont plus que 18 % à estimer qu’il faut rester fidèle à ses principes. Et cette proportion n’est pas si différente chez les démocrates, les indépendants ou les républicains. Même si ces derniers se montrent un peu plus intransigeants : 25 % d’entre eux pensent que les deux parties ne doivent pas déroger à leurs principes contre 16 % chez les démocrates.
A ce jour, les citoyens américains sont relativement optimistes puisqu’ils sont environ 60 % à penser qu’un compromis sera trouvé.