Ces primaires n’ont plus d’intérêt, ni d’objet, ni d’enjeu et pourtant elles continuent. Après l’abandon de Rick Santorum, pour des raisons qui restent encore floues, Mitt Romney poursuit en roue libre contre deux concurrents dont on ne comprend pas bien les raisons qui les poussent à continuent. Pour Ron Paul c’est l’occasion de faire passer des messages non conventionnels aux républicains. Pour Newt Gingrich, il est très difficile de trouver une explication rationnelle.
Dans une telle situation, Mitt Romney a facilement remporté les cinq Etats – New York, Pennsylvanie, Delaware, Connecticut et Rhode Island pour un total de 844 délégués sur un total de 1144 nécessaire pour est désigné comme le candidat républicain.
Parallèlement, la deuxième partie de l’élection (General Election), celle qui oppose Mitt Romney (même s’il n’est pas encore officiellement désigné) a bien commencé. Romney attend toujours la soutien officiel de Rick Santorum qui fait durer le suspense un peu inutilement. A-t-il quelque chose à négocier ? Et pour l’instant, l’avantage est assez largement au président sortant. Romney accuse un retard très important chez les hispaniques et surtout chez les femmes. Sachant par ailleurs que le taux de popularité de Barack Obama est remonté pour atteindre le seuil symbolique de 50 %.
L’objectif serait selon le Washington Post de réussir l’intégration entre l’équipe de campagne de Mitt Romney et celle du parti républicain, en tous cas dans de meilleurs conditions qu’il y a quatre ans avec John McCain. Dans les semaines à venir, l’équipe de campagne de Mitt Romney devrait passer de 80 personnes aujourd’hui à quelque 400 personnes. Le candidat va devoir se rapprocher de la branche conservatrice et religieuse des républicains. Il doit prononcer le discours de remise des diplômes de Liberty University, l’université chrétienne évangélique fondé par le télévangéliste Jerry Falwell. Une initiative de nature à marquer les esprits des républicains.