L’idée qui revient souvent chez les analystes est que les Etats-Unis ont sur-réagi aux événements tragiques des attaques du 9 septembre 2001. Certains d’ailleurs vont plus loin en pensant que les décisions d’envahir l’Irak étaient prises avant même 9/11.
Ancien conseiller de 3 présidents, Bruce Reidel propose une perspective basée sur quelques éléments chiffrés qui montrent bien la dissymétrie entre les moyens nécessaires pour produire un événement d’une telle magnitude et les coûts des opérations effectuées en réaction par l’administration Bush (on ne parle pas ici des coûts humains évidemment considérables).
Selon le 9/11 commission Report, le coût de l’opération 9/11 est inférieur à un demi-million de dollars
Les coûts induits par 9/11 :
– 100 milliards de dollars en immobilier sur la ville de New York
– 2 000 milliards $ sur le plan économique
– 3 000 milliards $ pour les deux guerres en Irak et en Afghanistan
Soit plus de 6 000 milliards de dollars.
Dit d’une manière cynique et froide, du point de vue des terroristes, le retour sur investissement de cette opération est extrêmement élevé.
Robert Kagan propose une version plus positive : depuis 10 ans, il n’y a pas eu d’attaques terroristes sur le sol américain. C’est un fait.