Avec 40 % de satisfaits, Obama enregistre un nouveau plancher depuis qu’il est en poste à la Maison Blanche. En cause très clairement la gestion de la crise budgétaire actuelle dans laquelle démocrates et républicains n’arrivent pas à trouver un accord bipartisan. En effet, il a quelques semaines seulement, début juin, Barack Obama bénéficiait encore d’un taux de satisfaction de 50 %.
A trois jours de la dead line du 2 août, l’exécutif et le législatif américains n’ont donc toujours trouvé d’accord sur le plan à mettre en œuvre pour accompagner la hausse du plafond de la dette. Les Républicains s’arc-boutent à leur idée de ne pas augmenter les impôts des plus riches ou plutôt de supprimer les avantages fiscaux consentis sous l’administration George W Bush qui représenterait un montant de 2 000 milliards de dollars selon une étude de la banque J.P. Morgan.
Évidemment, il ne surprendra personne que cette appréciation soit très différente pour les démocrates et les républicains : 72 % pour les premiers et 13 selon les seconds. Comme souvent, les indépendants se trouvent au milieu avec 34 %.
Comme lot de consolation, Barack Obama pourrait se réconforté sur les faits que ses partenaires politiques du moment, le speaker John Boehner à la Chambre des représentants et le démocrate Harry Reid, leader du Sénat sont encore plus mal jugés par les Américains : 31 % seulement approuvent John Boehner dans sa façon de gérer les négociations sur les discussions autour de la dette et 23 % pour Harry Reid là où Obama est crédité de 41 %. Là encore, sans surprise, la polarisation est appréciations selon l’étiquette politique est très importante. Le faible niveau côté républicain est lié à l’opinion des républicains affiliés au Tea Party Movement qui trouve John Boehner trop timoré dans sa joute face à l’exécutif.