Barack Obama a tenté de défendre sa loi sur les marchés financiers, rappelant les difficultés pour arriver à son vote, et notamment la création d’une nouvelle agence baptisée Consumer Financial Protection Agency (CFPA en court) qui est censé défendre les intérêts des consommateurs face aux institutions financières.
A dix jours des élections, il fallait bien que l’hôte de la Maison Blanche rappelle le rôle des Républicains avant et depuis le vote de la loi. Avant, les spécial Interest les lobies, l’industrie de la finance a évidemment vu d’un mauvais œil la mise en place d’une loi visant à une plus régulation à la fois plus forte et plus juste (du point de ses promoteurs). Depuis le vote de la loi, les républicains entendent revenir sur cette loi. D’ailleurs, nombre d’entre eux s’engagent à revenir aussi sur la loi de la santé. Le changement possible de majorité à la Chambre des Représentants et peut-être au Sénat laisse envisager une seconde partie de mandat bien difficile.
C’est Elizabeth Warren, professeur de droit à l’université de Harvard qui a été récemment nommé à la tête de cette nouvelle agence. Une des premières critiques sur cette nomination est qu’elle n’est pas soumise à l’approbation du Sénat, comme c’est le cas pour nombre de hauts fonctionnaires.
Bien sûr, la création de cette nouvelle agence a été présentée par les libéraux (au sens français) comme une nouvelle étape vers un Etat de plus en plus présent, une idée qu’ils ne peuvent supporter. Avec une présentation caricaturale du projet et de l’Agence.
Les détracteurs de la CFAP : l’exemple de StoptheCFPA