Elle me dit que j’ pleure tout le temps
Que j’ suis comme un tout p’tit enfant
Qu’aime plus ses jeux, sa vie, sa manman
Elle dit que j’ pleure tout le temps
Que j’ suis carrément méchant
Jamais content
Carrément méchant
Jamais content
Alain Souchon
La moitié des adultes américains seulement évaluent positivement Donald Trump et Kamala Harris (un score supérieur à 5 sur une échelle de 0 à 10). Cela les place à l’extrémité inférieure de ce que Gallup a mesuré en utilisant cette échelle d’évaluation pour les candidats à la présidence remontant à 1956. Donald Trump est un habitué de ce classement mais il améliore son score de 2016 et de 2020. C’est ce qu’indique l’institut Gallup dans un sondage réalisé dans la première quinzaine d’octobre.
C’est la première fois en trois campagnes présidentielles de Trump que sa cote scalomètre n’a pas été inférieure à 50% positive. En plus de Donald Trump en 2016 et 2020 et de Kamala Harris cette année, Hillary Clinton en 2016 et Barry Goldwater en 1964 sont les autres candidats avec des cotes positives inférieures à 50 %.
Historiquement, la plupart des candidats à la présidence ont eu des cotes positives de 60 % ou plus. Cela inclut plusieurs candidats perdants tels que Adlai Stevenson en 1956, Richard Nixon en 1960, Hubert Humphrey en 1968, Jimmy Carter en 1980, Walter Mondale en 1984 et John McCain en 2008. Le champion toute catégorie dans ce classement est Dwight Eisenhower en 1956 avec un score de 84 %.
Le sondage reflète la polarisation en vigueur actuellement ayant pour conséquence des avis très tranchés. Plus d’Américains donnent à Donald Trump et Kamala Harris des notes très positives ou très négatives que des notes modérément positives ou modérément négatives.
Dans l’ensemble, 31% ont une opinion très favorable de Trump tandis que 37% ont une opinion très défavorable de lui. 30 % ont une cote modérée sur Trump, dont 19 % positifs et 11 % négatifs.
Pour Kamala Harris, 30 % ont une opinion très positive d’elle et 34 % une opinion très négative, et 34 % choisissent une note modérée (18 % positive et 16 % négative).
Avant 2016, aucun candidat d’un grand parti n’avait dépassé un score très défavorable de 26 % (le candidat d’un troisième parti, George Wallace, en 1968, était à 32 %). Mais au cours de ses trois campagnes présidentielles, Donald Trump a dépassé les 30 %, comme Hillary Clinton l’a fait en 2016 et Kamala Harris cette année.
Comme on pouvait s’y attendre, les appréciations sont très partisanes. Les notes très positives de Donald Trump et les notes très négatives de Kamala Harris proviennent principalement des républicains et inversement. Autre déclinaison de la polarisation ambiante. C’est un phénomène qui semble accentue avec le temps.
L’image de Donald Trump est nettement meilleure qu’elle ne l’était en 2016, lorsqu’il a établi une nouvelle norme en matière d’impopularité. Ce qui ne l’a pas empêché d’être élu. Son score est similaire à ce qu’il était en 2020, lorsqu’il a été battu pour un second mandat. On en conclut que le fait de ne pas recueillir les faveurs des électeurs n’empêche pas d’être élu et inversement.