Une fois les Jeux Olympiques terminés, la même controverse revient sur le devant de la scène : faut-il faire le classement en tenant compte des médailles d’or ou du total des médailles ? Question éternelle que chaque pays résoud parfois à son avantage. Si l’on prend cette dernière option, nous serions devant l’Australie et le Japon mais derrière la Grande-Bretagne.
Sur les J.O. de Paris, les Etats-Unis sont arrivés premier ex-aequo au classement des médailles d’or avec la Chine et premier au total des médailles, assez loin devant la même Chine.
Cela étant, on peut modérer le classement des pays en fonction de la population. On comprend aisément que la Chine avec ses 1,4 milliard d’habitants ne joue dans la même cour que les Pays-Bas. Au passage, ces derniers ont collecté 2 médailles par million d’habitants contre 0,4 pour les Etats-Unis et 0,06 pour la Chine.
Prenant un peu de recul, on peut classer les pays depuis le début des J.O. mais ce classement avantage largement les pays occidentaux qui participent aux jeux depuis leur création.
Mais il est un autre classement que l’on ne présente pas souvent. C’est celui où l’on retient l’Union Européenne comme entité. Et là, la perspective change. Elle montre un Vieux Continent dynamique et remplit de talents. Si l’on ajoutait la Grande-Bretagne, la supériorité de l’Europe serait encore plus grande. Il faut néanmoins modérer ce classement qui est biaisé car il faudrait prendre en compte le fait qu’il faudrait appliquer un quota d’athlètes au niveau de l’Union européenne et non de chaque pays. Le calcul serait long et fastidieux.