Le 26 février 1815, Napoléon embarque à bord de l’Inconstant avec son état-major et un peu plus de 1 200 hommes. Le 1er mars 1815, Napoléon et ses hommes débarquent en rade de Golfe-Juan. Il remonte jusqu’à Paris et fait une entrée triomphale le 20 mars 1815 au palais des Tuileries, d’où s’est enfui le roi pas plus tard que la veille. L’expérience se termine par la calamiteuse bataille de Waterloo, une des plaies du discours national.
Et pourtant, il aurait pu continuer la guerre s’il n’était pas revenu à Paris et s’il n’avait pas été abandonné par ses pairs.
Le 23 juin, Napoléon abdique pour la deuxième fois. Menacé d’être livré à l’ennemi, il part pour Rochefort, pensant chercher asile aux États-Unis. Des appuis secrets lui permettent d’embarquer sur le navire américain General Pike pour s’embarquer vers le Nouveau Monde. James Madison est alors président des États-Unis après la difficile succession du très francophile Thomas Jefferson. Associé à de nombreux militaires français de haut rang, exilés comme lui, des corsaires Aury et Lafitte et de l’insurgé Francisco Xavier Mina, il bousculera le sort de la Nouvelle-Espagne.
A paraître le 30 mai