Harry Potter, Superman, JFK, la Liste de Schindler, E.T., Rencontre du 3e type, Jurassik Park, Indiana Jones, Star Wars, Il faut sauver le soldat Ryan… Qu’ont en commun tous ces films à grand succès pour nombre d’entre eux ou à grands budgets pour les autres. Tout simplement, ils ont été accompagnés par des musiques composées spécialement par John Williams. Et la liste pourrait être longue comme un jour sans pain. A ces musiques de films, John Williams a également composé pour plusieurs cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques. Il a également composé Air and Simple Gifts pour la cérémonie inaugurale de prise de fonction de Barak Obama le 20 janvier 2009.
Pour la première fois, l’artiste est venu à Cincinnati pour diriger l’orchestre philharmonique de Cincinnati connu aussi sous le nom de Cincinnati Pops. John Williams n’est pas le premier venu. Il a dirigé le Boston Pops Orchestra pendant 14 saisons. Et il a reçu d’innombrables prix dont la liste pourrait faire pâlir d’envie les plus grands musiciens. En particulier, il a reçu 5 Academy Awards et 45 Oscars, ce qui fait de lui le musicien le plus titré de l’histoire du cinéma.
La plupart de ces musiques sont archi connues, mais les entendre et les voir jouer par leur compositeur apporte évidemment une dimension supplémentaire. D’autant plus lorsque celui les émaille d’explications ou d’anecdotes. Après avoir vu la liste de Schindler, John Williams explique à Steven Spielberg que le film mérite un meilleur compositeur que lui. « Sans doute, lui répond Steven Spielberg, mais ils sont tous morts ».
Le Network américain NBC lui demande de lui composer un morceau pour introduire le journal télévisé du soir. John Williams s’exécute et propose à la chaîne un morceau pourtant court, mais bien trop long pour l’emploi. Les responsables de la chaîne lui promettent qu’un jour de vaches maigres en informations, ils la joueront intégralement. « En 20 ans, cela n’est jamais arrivé », précise John Williams.
Ecouter ces musiques dans l’auditorium couvert mais ouvert de Riverbend sur les rives de l’Ohio donne un charme supplémentaire… Même lorsque les notes jouées par le Cincinnati Pops entrent en concurrence avec les sons des crickets.Un bâteau passe sur le fleuve et laisse retentir son sifflet. « Oh, un mi majeur », s’exclame l’artiste en train d’expliquer comment il a créé la musique d’E.T.