Donald Trump et Jair Messias Bolsonaro partagent beaucoup de caractéristiques. Entre autres, celle peu glorieuse de ne pas avoir fait un second mandat et donc d’être un « one term president ». Une première au Brésil depuis les élections libres organisées après la promulgation de la Constitution de 1988. Fernando Collor, premier président ne s’est pas représenté.
Donald Trump qui n’est pas à une hyperbole près, avait endossé Jair Bolsonaro expliquant que le pays ne pouvait pas se passer de lui. Dans son soutien aux dictateurs et autres autocrates, il avait soutenu Viktor Orban lors des dernières élections et fait part de son admiration pour Vladimir Poutine, Kim Jong-un et Xi-Jinping. Il n’avait pas endossé Xi-Jinping lors de sa troisième réélection de président de la république populaire de Chine. Mais peut-être n’en n’avait-il pas besoin.
Concernant le Brésil, la lecture des biographies (Source : Wikipedia) des différents présidents au Brésil laisse perplexe.
Fernando Collor
Fernando Collor démissionne le 29 décembre 1992, la veille du vote du Sénat, pour éviter d’être destitué. Le vice-président Franco prête alors serment comme président de la République. Fernando Collor est néanmoins jugé par le Sénat et déchu de ses droits civiques pour huit ans le lendemain pour corruption passive. Mais en 1994, son procès pour corruption est classé par le Tribunal suprême fédéral3 et il retrouve ses droits civiques.
Lula da Silva
À partir de 2011, Lula est mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires, notamment pour corruption, blanchiment d’argent, détournement de fonds publics et entrave à l’exercice de la justice
Dima Roussef
Avec Lula, elle est inculpée, le 5 septembre 2017, pour des délits d’organisation criminelle commis entre 2002 et 2016 afin de détourner des fonds de Petrobras.
Jair Bolsonaro
En 2019, son fils Flávio fait l’objet d’une enquête pour corruption18. L’enquête note aussi des transferts en chèques dont l’un aurait bénéficié à Michelle Bolsonaro