Sarah Palin ne sera sans doute pas la candidate du parti républicain pour les présidentielles de 2012, mais en attendant, tel un écureuil, elle amasse de quoi tenir pour des jours moins bons.
L’ancienne gouverneur d’Alaska fait feu de tout bois. Le magazine Atlantic vient de publier un article qui fait le point sur ce que l’égérie des conservateurs récolte par ses diverses activités.
La pourfendeuse des démocrates auprès de laquelle Oprah Winfrey pourrait se présenter comme une intellectuelle, a pour l’heure trois sources de revenus.
De 1,25 à 7 millions de dollars pour son sur livre sur ses mémoires.
L’ouvrage Going Rogue publié par l’éditeur Harper Collins en tête de classement du New York Times depuis novembre dernier. Pour ce livre qui par une citation du coach de football : « I don’t believe that God put us on earth to be ordinary » qu’elle semble vouloir suivre à la lettre lui a permis d’empocher entre 1,25 et 7 milliards de dollars. Et si le livre continue sur le rythme actuel, elle pourra également compléter cette somme avec quelques revenus en droit d’auteurs.
Entre 75 000 et 150 000 dollars par discours
On connaît cette pratique – qui connaît une inflation absolument délirante – que tous les anciens politiciens américains pratiquent avec délectation. Sarah Palin s’est inscrite au Washington Speaker’s Bureau qui joue le rôle d’agence de placement de ses vedettes. Pour ses discours, elle demanderait entre 75 000 et 150 000 dollars. C’est 150 000 dollars qu’elle aurait perçu selon le magazine Newsweek pour son discours à Hong-Kong.
500 000 dollars par la Fox
La Fox dont on connaît la modération a donc fait appel aux services la madone du conservatisme pour ses commentaires sur sa TV, son site Web et ses stations de radio. Les termes du contrat ne sont pas publics, mais c’est l’agence DB & Associates qui a donné cette estimation.
Bref, Sarah Palin n’aura pas à joindre les deux bouts et ne regrettera pas ses « maigres » 125 000 dollars par an de salaire annuel de gouverneur. Les médias ne sont pas innocents dans cette médiatisation de la nouvelle icône républicaine. Avec sa mise en Une dans un de ses numéros de novembre dernier, le magazine Newsweek a augmenté ses ventes de 9%.
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