Dans son émission The Beat, Ari Melber a tenté un intéressant parallèle entre l’intrigue du film L’Associé du diable (The Devil’s Advocate) et l’histoire qui relie Donald Trump et ses avocats ou les personnes qui travaillent pour lui.
Le fim est une adaptation du roman The Devil’s Advocate d’Andrew Neiderman qui mêle le fantastique au drame juridique. Un jeune et brillant avocat est engagé par une grande firme new-yorkaise pour défendre ses clients mais il s’aperçoit peu à peu que le dirigeant de cette firme pourrait bien être le Diable.
Le parallèle est peut-être osé mais pas irréaliste. Michael Cohen a déjà purgé de la prison pour ce qu’il a fait pour son patron. Allen Weisselberg, l’ex-chief financial officer de la Trump Organization a décidé de plaider coupable pour réduire la peine qui va lui être infligée. Les deux autres avocats, Rudy Giuliani et John Eastman sont actuellement scrutés par la Justice et vont sans doute payer eux-aussi pour ce qu’ils ont fait au nom de leur ex-patron. Il en sera de même pour les deux avocats qui ont signé un papier en juin dernier affirmant qu’il ne restait aucun document classé confidentiel à Mar-a-Lago. Et Donald Trump, lui, reste pour l’instant indemne de toutes les actions en justice qui sont menés contre lui alors qu’il est le commanditaire de toutes ses actions, dont certaines sont criminelles. Mais il s’est inspiré du fonctionnement de la mafia où tout est suggéré, rien n’est écrit ne laissant que très peu de traces. Il en certes certaines malgré tout comme ce échange téléphonique lors duquel il demande au Secretary of State de Géorgie de lui trouver 11 800 pour gagner les voix des grands électeurs de l’état.
Interrogé sur l’évolution des mœurs, d’Andrew Neiderman explique que la règle qui régissait jusqu’ici la vie politique était le bien et le mal (une vision sans doute idéalisée qui n’a pas empêché de nombreux déraillement). Aujourd’hui, il s’agit seulement de gagner ou de perdre. De telle sorte que les freins qui pourraient exister lorsqu’il s’agit du bien et du mal et qui peuvent refreiner les individus n’existent plus et donc tout est possible.
Donald Trump’s private residential multi-level apartment at Trump Tower was used in this scene. Trump’s landmark gold decor and classic view of Central Park, provide a familiar New York City backdrop.