Les 14 années pendant lesquelles il a été aux commandes de l’émission télévisée, Donald Trump a consolidé sa célébrité en éliminant tour à tour les postulants à une embauche dans une entreprise virtuelle. Il aurait amassé plus de 200 millions de dollars sans compter les royalties pour cession de licences de produits. Cette expérience télévisuelle lui a donné un solide avantage par rapport à tous ses concurrents pour conquérir la Maison Blanche.
Le système électoral byzantin des Etats-Unis lui a permis de battre son adversaire alors qu’elle avait plus de voix populaires.
Bis repetita en 2020 mais cette fois l’écart est trop important (7 millions de voix) et ne lui permet pas de rester dans le bureau ovale.
Il devra donc se résoudre à retourner à Mar-a-Lago, son club privé de Palm Beach en Floride, et trouver de nouvelles activités : collecter des fonds pour financer ses protégés, soutenir les candidats qui lui font allégeance et viennent lui baiser l’anneau (il a soutenu 140 candidats depuis qu’il a quitté la Maison Blanche, mettre en place des bons soldats (gouverneurs, ministre de la justice…) pour sécuriser les élections de 2024, transformer le parti républicain en une mafia politique, organiser des meetings pour répondre aux attentes de ses affidés, dire du mal de Joe Biden et surtout prolonger le big lie selon lequel les élections de 2020 ont été truquées et qu’il est le président légitime.
La lecture de l’article du New York Times est à la fois éclairante et glaçante (Mar-a-Lago Machine: Trump as a Modern-Day Party Boss).
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puis de ministre des finances de l’état
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