« Go get him » avait-il lâché à la fin de son discours sur l’état de l’Union et qui n’était pas prévu dans le script. Peu de monde avait repris cette conclusion qui ne relevait plus d’une sorte de laisser-aller et non d’une intention particulière.
Samedi dernier, en visite dans un camp de réfugiés, questionné sur ce qu’il pensait de Vladimir Poutine, Joe Biden n’est pas allé par quatre chemins : « c’est un boucher » a-t-il répondu tout de go.
Alors qu’il terminait son voyage en Pologne, Joe Biden s’en est tenu à son discours avant de se laisser aller en indiquant que Vladimir Poutine ne pouvait pas rester en place. Le ministre des Affaires étrangères Antony Blinken a dû faire le service après-vente en garantissant que les Etats-Unis n’avaient aucune intention et qu’il revenait à toutes les nations de choisir les responsables politiques.
Sont-ce là des gaffes, des mots qui sortent du cœur face à l’horreur déclenchée par cette invasion russe en Ukraine décidée par un seul homme ou plutôt une sorte de petits cailloux pour montrer à Vladimir Poutine que les Etats-Unis n’étaient pas impressionnés par ses discours guerriers et qu’ils étaient aussi mobilisés que lui. Ou encore qu’il s’agît d’une homme fatigué par la charge que son âge a du mal à assurer.
1 Commentaire
Badara Dia
Bonjour. Le Colonel Kadafi n’avait même pas fait le 10ème de ce que fait Poutine. Pourtant il avait reçu une bombe. Il n’y a pas de mots suffisants pour qualifier Poutine Merci