Au 1er avril 2020, les Etats-Unis comptaient 331 millions d’habitants (331 449 281 exactement) en 2020, en croissance d’un peu plus de 22 millions d’habitants soit 7,4 % par rapport au dernier recensement de 2010. C’est une croissance qui reste soutenue si on la compare aux pays européens, mais qui est en retrait par rapport à celle enregistrée en sur la décennie 2000-2010. Et surtout, c’est la deuxième croissance la plus faible depuis que les Etats-Unis réalisent le recensement à partir de 1790. La période où la croissance démographique a été la plus faible est la décennie des années 1930. Cela faisait suite à la Grande Dépression mais aussi aux lois visant à réduire l’immigration votées en 1924. Corrélativement, la population des Etats-Unis vieillit, Il y a aujourd’hui plus d’Américains de plus de 80 ans que de moins de 2 ans.
La Californie reste l’état le plus peuplé avec 39,5 millions d’habitants, le Wyoming le moins avec 576 000. Toutefois, le Golden State a vu sa population augmenter moins vite que la moyenne du pays car en plus des deux tendances globales [baisse de la natalité (-10% par rapport à 2010) et de l’immigration (-44 % par rapport à 2010)], il faut ajouter aussi celui de l’émigration de Californiens vers d’autres états où le coût de la vie est moins cher et la vie plus facile. San Francisco est la ville la plus cher du pays devant New York City, la circulation dans la toute la Silicon Valley et dans la métropole de Los Angeles est devenue impossible. A la faveur de la Covid-19 et de l’instauration du télétravail, plusieurs entreprises phares de la Silicon Valley ont décidé d’installer leur siège dans un autre état. Les états qui profitent de ces transferts jouxtent la Californie comme l’Oregon ou le Nevada mais sont aussi des états éloignés comme l’Idaho ou le Texas. Le New York Times cite le cas d’un psychologue travaillant pour le ministère de la Défense qui, en choisissant de quitter la péninsule de Coronado près de San Diego pour Boise dans l’Idaho a pu s’acheter une maison deux fois plus spacieuse pour un prix réduit de moitié.
Dix états dépassent les 10 millions d’habitants : Californie, Texas, Floride, New York, Pennsylvanie, Illinois, Ohio, Géorgie, Caroline du Nord et Michigan. L’état qui a connu la plus forte croissance démographique est l’Utah avec une augmentation de 18 % de sa population.
C’est là le premier enseignement du recensement réalisé en 2020. Ce ralentissement de la croissance démographique est le résultat d’un double phénomène : la baisse de la natalité au sein de la population américaine et la baisse de l’immigration. Rappelons que la Constitution impose un recensement du pays tous les dix ans. Les résultats de ce dernier recensement ont été publiés avec un peu de retard en raison de l’épidémie Covid-19.
Si cette croissance est historiquement assez faible, elle reste plus élevée que des pays à développement comparable. A titre de comparaison, la population française n’a augmenté que de 3,8 %, la population allemande de 3,7 %, l’Espagne de 2,8 % et l’Italie d’un peu moins de 2 %. De son côté, la population mondiale est passée de 6,9 milliards d’habitants en 2010 à 7,8 milliards en 2020 soit une augmentation d’environ 13 %. La population mondiale évolue à un rythme compris entre 1,1 et 1,2 % par an au terme d’une très forte diminution depuis les années soixante où il était d’environ 2,2 %. La baisse s’est accélérée dans les années 80 avec la mise en place du contrôle des naissances et de la politique de l’enfant unique en Chine. Aujourd’hui c’est l’Afrique qui continue son explosion démographique avec un continent qui devrait atteindre 2,5 milliards d’habitants en 2050.
Aux Etats-Unis, ce sont toujours les régions du Sud et de l’Ouest qui sont les plus dynamiques avec respectivement 10,2 % et 9,2 % en raison de mouvements internes du Nord-Est et du Midwest mais aussi de l’immigration des pays d’Amérique latine. La Rust Belt, qui fut un temps le berceau industriel des Etats-Unis, continue à rouiller et la Sun Belt poursuit son ensoleillement.
Au 1er avril 2020, les Etats-Unis comptaient 331 millions d’habitants (331 449 281 exactement) en 2020, en croissance d’un peu plus de 22 millions d’habitants soit 7,4 % par rapport au dernier recensement de 2010. C’est une croissance qui reste soutenue si on la compare aux pays européens, mais qui est en retrait par rapport à celle enregistrée en sur la décennie 2000-2010. Et surtout, c’est la deuxième croissance la plus faible depuis que les Etats-Unis réalisent le recensement à partir de 1790. La période où la croissance démographique a été la plus faible est la décennie des années 1930. Cela faisait suite à la Grande Dépression mais aussi aux lois visant à réduire l’immigration votées en 1924. Corrélativement, la population des Etats-Unis vieillit, Il y a aujourd’hui plus d’Américains de plus de 80 ans que de moins de 2 ans.
La Californie reste l’état le plus peuplé avec 39,5 millions d’habitants, le Wyoming le moins avec 576 000. Toutefois, le Golden State a vu sa population augmenter moins vite que la moyenne du pays car en plus des deux tendances globales [baisse de la natalité (-10% par rapport à 2010) et de l’immigration (-44 % par rapport à 2010)], il faut ajouter aussi celui de l’émigration de Californiens vers d’autres états où le coût de la vie est moins cher et la vie plus facile. San Francisco est la ville la plus cher du pays devant New York City, la circulation dans la toute la Silicon Valley et dans la métropole de Los Angeles est devenue impossible. A la faveur de la Covid-19 et de l’instauration du télétravail, plusieurs entreprises phares de la Silicon Valley ont décidé d’installer leur siège dans un autre état. Les états qui profitent de ces transferts jouxtent la Californie comme l’Oregon ou le Nevada mais sont aussi des états éloignés comme l’Idaho ou le Texas. Le New York Times cite le cas d’un psychologue travaillant pour le ministère de la Défense qui, en choisissant de quitter la péninsule de Coronado près de San Diego pour Boise dans l’Idaho a pu s’acheter une maison deux fois plus spacieuse pour un prix réduit de moitié.
Dix états dépassent les 10 millions d’habitants : Californie, Texas, Floride, New York, Pennsylvanie, Illinois, Ohio, Géorgie, Caroline du Nord et Michigan. L’état qui a connu la plus forte croissance démographique est l’Utah avec une augmentation de 18 % de sa population.
C’est là le premier enseignement du recensement réalisé en 2020. Ce ralentissement de la croissance démographique est le résultat d’un double phénomène : la baisse de la natalité au sein de la population américaine et la baisse de l’immigration. Rappelons que la Constitution impose un recensement du pays tous les dix ans. Les résultats de ce dernier recensement ont été publiés avec un peu de retard en raison de l’épidémie Covid-19.
Si cette croissance est historiquement assez faible, elle reste plus élevée que des pays à développement comparable. A titre de comparaison, la population française n’a augmenté que de 3,8 %, la population allemande de 3,7 %, l’Espagne de 2,8 % et l’Italie d’un peu moins de 2 %. De son côté, la population mondiale est passée de 6,9 milliards d’habitants en 2010 à 7,8 milliards en 2020 soit une augmentation d’environ 13 %. La population mondiale évolue à un rythme compris entre 1,1 et 1,2 % par an au terme d’une très forte diminution depuis les années soixante où il était d’environ 2,2 %. La baisse s’est accélérée dans les années 80 avec la mise en place du contrôle des naissances et de la politique de l’enfant unique en Chine. Aujourd’hui c’est l’Afrique qui continue son explosion démographique avec un continent qui devrait atteindre 2,5 milliards d’habitants en 2050.
Aux Etats-Unis, ce sont toujours les régions du Sud et de l’Ouest qui sont les plus dynamiques avec respectivement 10,2 % et 9,2 % en raison de mouvements internes du Nord-Est et du Midwest mais aussi de l’immigration des pays d’Amérique latine. La Rust Belt, qui fut un temps le berceau industriel des Etats-Unis, continue à rouiller et la Sun Belt poursuit son ensoleillement.
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