C’est la confusion habituelle que font ceux qui mettent en doute le dérèglement climatique. Et Donald Trump est l’un des plus éminents représentants, non par la précision de son analyse, mais par sa position en tant que président des États-Unis.
Pour simplifier, « Le climat définit et explique les conditions de l’atmosphère au-dessus d’un lieu à moyen et long terme alors que la météorologie s’intéresse au court terme et notamment aux prévisions sur quelques jours. La climatologie étudie les composantes et les variations des climats sur la surface de la Terre » (Pour une définition plus détaillée voir l’article d’un ingénieur de Météo France : Quelle est la différence entre météorologie et climatologie ? ). Un grand froid ponctuel n’infirme pas plus le dérèglement climatique qu’un accident d’avion ne contredit l’idée que le transport aérien.
D’un côté, les feux qui ont dévasté la Californie seraient, selon le président, liés à une mauvaise gestion de la forêt, et n’auraient aucun lien avec le dérèglement climatique. Une déclaration faite aux côtés du gouverneur Jerry Brown totalement médusé.
Le président finlandais lui aurait expliqué qu’en Finlande, on ratissait pour éviter que les feux démarrent. Une explication évidemment fantaisiste et qui a été démentie par ledit président finlandais. Ce serait presque drôle si cette idée n’avait pas été avancée par le président des États-Unis. En tous cas, elle a donné lieu à des propos très sarcastiques et des détournements comme « RAKE AMERICA GREAT AGAIN » ou encore « RAKE NEWS ».
A l’inverse, le grand froid qui a frappé le nord-ouest des États-Unis, en particulier New York, serait bien la preuve, selon le président des États-Unis, que le dérèglement climatique n’existerait que dans les mauvais esprits, sans doute démocrates. Il faudrait sans doute aussi construire un mur sur la frontière avec le Canada pour empêcher le froid d’envahir des États-Unis.
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